La nouvelle norme d’homologation bouleverse le marché des véhicules d’entreprise

Hyundai véhicules sur les places de stationnement

Depuis la mise en application du nouveau cycle d’homologation, le marché de l’automobile affiche un dynamisme sans précédent, notamment durant le mois d’août dernier. Les parcs utilisés par les sociétés, qu’il s’agisse de voitures de location ou non, n’échappent pas à cette mesure. Concernant justement les véhicules d’entreprise, les immatriculations connaissent une progression avoisinant les 20%. C’est ce que révèle l’Observatoire du Véhicule d’Entreprise (OVE).

Les petites et moyennes entreprises, tout comme les grandes firmes, s’orienteraient-elles davantage vers les voitures respectueuses de l’environnement ? Selon l’organisme chargé d’étudier l’évolution du marché de l’automobile dans le Vieux continent, 54 000 nouveaux véhicules d’entreprise ont commencé à circuler dans l’Hexagone au mois d’août dernier.

Les véhicules particuliers (VP) ont plus de succès que les véhicules utilitaires légers (VUL), avec des augmentations respectives de 28,9% et de 7,3%.

Influencé par l’entrée en vigueur de la nouvelle norme en matière d’émission de CO2, le secteur des flottes entame son processus d’électrification. D’ailleurs, le marché des voitures hybrides s’accroît de 44%, quand les ventes de véhicules qui carburent au diesel n’excèdent plus les 80% de part de marché.

Les constructeurs ont fait preuve d’anticipation

À compter du 1er septembre 2018, tous les nouveaux VP doivent être testés sous le nouveau protocole, avant d’être mis sur le marché. Cette mesure sera effective d’ici un an pour les VUL, et concerne toujours la réduction des émissions de gaz à effet de serre rejetées sur les routes.

Si on s’en tient au protocole Worldwide harmonized Light vehicles Test Procedures (WLTP), tout facteur susceptible d’impacter l’aérodynamisme sera étudié rigoureusement. Toujours est-il que les accessoires constitutifs de la carrosserie influent sur le taux de pénétration dans l’air et donc sur la consommation de carburant.

Chez les constructeurs automobiles et les concessionnaires, l’anticipation a été de mise. Les tendances constatées sur le marché des voitures d’entreprise le démontrent.

54 000 voitures immatriculées au mois d’août de cette année

Étant donné les exigences de la nouvelle norme, les entreprises n’ont d’autres choix que de renouveler leur flotte. C’est la raison pour laquelle le taux d’immatriculation des véhicules d’entreprise augmente de 6,2% sur huit mois.

En effet, le financement véhicule professionnel concerne surtout les VP, dont le nombre d’immatriculations culmine à 319 438 unités, soit une accélération de 8,5%, contre 2,9% pour les VUL.

Si on analyse seulement les tendances du mois d’août dernier, on constate que les immatriculations de VP font état d’une hausse de 28,9%. Cette augmentation est-elle représentative des ventes ? Quant aux VUL, qui ne seront concernés par le nouveau cycle qu’en 2019, les immatriculations accusent une modeste progression de 7,3%.

Une croissance de 44% pour les voitures hybrides

Comme on pouvait s’y attendre, la mise en circulation des nouvelles voitures d’entreprise 100% écologiques enregistre une hausse de 32,8% en l’espace de huit mois. Les immatriculations de véhicules hybrides continuent également à croître (44 %) pour atteindre 16 439 unités.

Alors que la progression des immatriculations de voitures fonctionnant à l’essence s’élève à 43,7%, le nombre d’immatriculations de véhicules carburant au diesel régresse de 0,3%. Avec 431 004 unités, les immatriculations totalisent moins de 80% de part de marché.

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