75 % des Belges se rendent au travail en voiture

circulation de voitures à Bruxelles

Pour se rendre au travail, les Belges privilégient la voiture même si d’autres alternatives existent. En effet, celles-ci ne rencontrent pas encore énormément de succès. Si la voiture est indispensable pour réaliser des activités bien déterminées, certaines professions peuvent largement s’en passer. Pourtant, de nombreux employeurs incluent ce moyen de déplacement dans leurs offres, même s’il n’est pas nécessaire.

La nécessité de prendre la voiture pour aller au travail dépend de l’activité exercée. Les travailleurs qui occupent un poste fixe par exemple n’ont en pas forcément besoin, surtout s’ils résident près de leur lieu de travail.

Pour les commerciaux en revanche, la voiture est bel et bien indispensable, car leur activité exige beaucoup de déplacements. Par ailleurs, il faut tenir compte de la localisation.

À Bruxelles et dans les grandes métropoles, les travailleurs ont recours à d’autres moyens de transport : les transports en commun, la trottinette, le vélo, etc.

La voiture reste le premier moyen de transport pour les déplacements domicile-travail en Belgique

Une étude réalisée en 2017 par le cabinet de recrutement PageGroup sur les déplacements domicile-travail a révélé que 75 % des Belges se rendent au travail en voiture.

Par ailleurs, la plupart des candidats à l’embauche possèdent un permis de conduire, même s’il ne s’agit pas d’une condition exigée par l’employeur. Le directeur exécutif de Page Personnel, Olivier Dufour, l’a très bien souligné :

La voiture garde une place de choix dans le cœur des Belges et l’obtention du permis de conduire reste une étape importante à franchir. Même si ce dernier n’est plus une condition requise pour décrocher un poste.

Olivier Dufour.

Les alternatives à la voiture

Dans les grandes villes, les employés peuvent se rendre à leur travail autrement qu’en voiture. Le vélo par exemple constitue une alternative. Il existe d’ailleurs une indemnité pour récompenser les travailleurs qui utilisent régulièrement ce moyen de transport. Autre alternative, le « cash for car ».

Cette initiative du gouvernement vise principalement à réduire les embouteillages. Néanmoins, l’idée d’échanger sa voiture de société moyennant une compensation financière ne semble pas faire beaucoup d’adeptes. Olivier Dufour a déclaré :

Quand nous l’avons mis en place, seuls trois de nos consultants sur une centaine se sont montrés intéressés, soit moins de 3 %.

Olivier Dufour.

Les choses se mettent pourtant peu à peu en place. Les problèmes de mobilité relatifs à la voiture obligent effectivement les travailleurs à se tourner vers des solutions qui leur donnent plus de liberté.

En outre, les entreprises misent beaucoup sur ces diverses alternatives pour attirer les talents. Il faut dire que de nombreux postes ne sont pas pourvus aux profils adaptés en raison de la difficulté des déplacements domicile-travail.

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