Les changements appliqués au contrôle technique depuis le 20 mai

Controle technique

Plusieurs personnes se sont ruées dans les centres de contrôle technique ces dernières semaines. La raison est simple : la réforme appliquée à partir du 20 mai dernier a rendu les contrôles techniques plus stricts mais aussi plus onéreux. Il est alors important de se pencher sur les différents changements auxquels il faudra désormais se familiariser.

Depuis le 20 mai 2018, les nouvelles règles prévues pour le contrôle technique ont été appliquées. Il faut alors savoir que les contrôles vont durer plus longtemps, en raison des points de contrôle qui ont augmenté.

Il est cependant possible que les différents centres s’orientent aussi vers une hausse des prix. C’est d’ailleurs la raison qui a poussé de nombreux propriétaires de véhicules à effectuer leurs contrôles techniques avant l’application des nouvelles mesures.

Pour ceux qui aimeraient savoir ce qui a changé dans les procédures du contrôle technique, voici les détails de la toute récente réforme.

Y aura-t-il une augmentation des tarifs ?

C’est la question que se posent presque tous les propriétaires de véhicules. Quand on sait que le prix d’un contrôle technique était de 65 euros avant la réforme, tous craignent la moindre augmentation des tarifs.

Et pourtant, c’est un scénario qu’il ne faut pas exclure. Il faut savoir par exemple que désormais les contrôles techniques sont plus longs, en raison du nombre de points de contrôle qui a augmenté. Les centres de contrôle risquent alors de revoir leurs tarifs à la hausse afin de maintenir leur niveau de rentabilité.

Pour rappel, les professionnels agréés ont toute latitude pour fixer eux-mêmes leurs prix, il reviendra ensuite aux clients de choisir où ils souhaitent aller pour effectuer leur contrôle technique.

L’association 40 millions d’automobilistes estime que ces tarifs risquent fort d’augmenter à hauteur de 15 à 20%. Cet avis est également partagé par le groupe Dekra-Norisko, spécialisé dans le contrôle automobile.

134 points de contrôle et 610 défaillances constatables

Lorsqu’un véhicule passera au contrôle technique, il sera désormais soumis à 134 points de contrôle si l’on en énumérait que 123 auparavant. C’est valable pour tous les véhicules, qu’il s’agisse d’un véhicule particulier ou d’un véhicule de société.

Quant aux défaillances constatables, elles sont désormais au nombre de 610, contre 410 avant le 20 mai 2018. D’ailleurs, ces défaillances sont classées en trois catégories : les défaillances mineures, les défaillances majeures et les défaillances critiques.

La contre-visite dans les deux mois qui suivent le contrôle technique sera obligatoire à partir des défaillances majeures. Quant aux véhicules qui présentent des défaillances critiques, ils devront être réparés dans les 24 heures qui suivent. Autrement, ils risquent de ne plus pouvoir rouler sur la voie publique le lendemain.

D’ailleurs, les amendes sont particulièrement élevées pour non-soumission aux obligations du contrôle technique. L’amende forfaitaire en vigueur est désormais de 135 euros. Et si ladite somme n’est pas payée dans les délais indiqués, la facture peut aller jusqu’à 750 euros.

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