Les questions à se poser pour constituer sa flotte automobile

Choix d'une voicture de fonction

Pour constituer le parc automobile de son entreprise, le dirigeant doit faire des choix pertinents, sur le mode d’acquisition (achat ou location), mais aussi le type de véhicules. Voici nos conseils.

Est-il préférable de louer ou d’acheter ?

Les grandes sociétés, qui disposent d’une capacité d’emprunt élevée, privilégient la plupart du temps l’acquisition directe. Cette solution leur donne toute latitude pour choisir les marques et modèles de voiture, et ils évitent les frais annexes liés à la location. Toutefois, l’achat et la revente s’accompagnent de contraintes administratives lourdes.

Aussi, la location longue durée ou LLD connaît actuellement un franc succès. Pendant 12 à 60 mois en fonction des contrats, l’externalisation est très appréciée pour sa praticité, puisqu’elle minimise les tâches de gestion en interne. De plus, le loyer inclut les charges, offrant une grande visibilité et la possibilité d’optimiser leurs coûts, sans compter que les loueurs négocient des prix compétitifs auprès des constructeurs. Enfin, ces sociétés spécialisées innovent constamment, et proposent maintenant des outils de suivi de la flotte en temps réel.

À la LLD, les TPE préfèrent la location moyenne durée (12 mois environ). Plus flexible, elle leur permet de répondre à un besoin temporaire ou inattendu (montée en charge, opération spéciale). C’est un moyen de doter des salariés en CDD, des intérimaires ou des prestataires externes. Les formules sur mesure satisfont à leurs besoins de mobilité accrue tout en permettant une maîtrise des dépenses.

Quel(s) véhicule(s) choisir ?

La sélection des véhicules de société est fonction de l’usage prévu. Pour transporter des marchandises, les utilitaires sont indispensables. Pour des commerciaux, les modèles adaptés aux longs trajets sont recommandés. Pour les cadres, les berlines citadines s’imposent. La décision de retenir un modèle unique pour tous, ou d’individualiser l’achat peut engendrer des contraintes additionnelles.

Outre le type de motorisation, attention au niveau d’émission de CO2 des véhicules choisis, car ce critère détermine l’obtention d’un bonus (entre 200 € et 7 000 € pour une émission de CO2 par kilomètre allant de 20 g et 105 g), l’application d’un malus (entre 100 € et 6 000 € pour 136 g et 230 g de CO2/km) ou la « neutralité » (entre 105 g et 135 g de CO2 émis au kilomètre)

Retour au de page