En 2020, la finance participative dans l’immobilier continue son ascension presque comme si la crise sanitaire, les deux confinements et les mesures de restriction anti-Covid n’existaient pas. La collecte atteint un nouveau record, porté notamment par un marché francilien toujours dynamique. La région parisienne concentre d’ailleurs près de la moitié des fonds levés l’année dernière.
Cela fait maintenant cinq ans que ce mode de financement a le vent en poupe auprès des Français. Et il continue son essor même en pleine crise. Cependant, les taux de défaut risquent de subir une hausse et leurs conséquences éventuelles ne seront sues qu’à la fin de l’année 2022.
L’épidémie de Covid-19 a stoppé net la croissance économique de la France et de toute l’Europe. Rares sont les secteurs épargnés par la crise. Le financement participatif immobilier en fait partie. Loin de suffoquer sous le poids du virus, il conclut l’année 2020 sur une note positive, avec une collecte record.
Alors que les autres secteurs d’activité continuent de subir les contrecoups financiers de l’épidémie de Covid-19, l’immobilier financé par crowdfunding semble traverser la crise comme si de rien n’était. Les acteurs du milieu se disent d’ailleurs confiants en 2021 et prévoient même de lancer une nouvelle formule accessible à un plus large panel d’investisseurs.
Quelque peu concurrencée par les sites de dons et de ventes entre particuliers comme Vinted et Leboncoin, Emmaüs s’essaie à la digitalisation des aides aux projets solidaires. L’association loi de 1901 décide ainsi de déployer son propre site de dons matériels, l’objectif étant de se servir de l’argent récolté pour financer des initiatives sociales.