La lente agonie du marché du véhicule d’entreprise s’est poursuivie en avril

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La lente agonie du marché du véhicule d’entreprise s’est poursuivie en avril. C’est la grande ligne mise en exergue par Arval Mobility Observatory dans son rapport mensuel traitant le sujet. La note démontrant que pour la quatrième fois successive, le repli des immatriculations se fait remarquer du côté des flottes.

Comme à l’accoutumée, Arval Mobility Observatory publie chaque mois un rapport sur l’évolution du marché du véhicule d’entreprise en prenant compte des différentes méthodes de financement, y compris le leasing.

À travers cette initiative, l’agence a remarqué que 2022 n’est peut-être pas la saison des ventes. Ce, en prenant compte du fait que depuis janvier, la tendance est à la baisse. Avril n’a pas échappé à cette règle comme ce baromètre le démontre dans sa publication mensuelle portant sur ce quatrième mois de l’année.

Un phénomène qui concerne aussi bien les VP (véhicules particuliers) que les VUL (véhicules utilitaires légers) qu’importe leur source d’énergie sauf pour le 100% électrique qui a fait figure d’exception.

Avril a repris le flambeau

D’après Arval Mobility Observatory, le marché des flottes d’entreprise tourne au ralenti depuis début 2022. En publiant son dernier rapport mensuel, l’agence a également indiqué qu’avril a repris le flambeau en continuant sur la même voie. Plus encore, ce quatrième mois de la saison s’est aussi fait remarquer par un recul de 22,6% constaté sur le marché automobile national.

Mais pour en revenir au vif du sujet, il serait utile de préciser que les nouvelles immatriculations ont encore baissé à plus de 26% en avril dernier par rapport à la même période en 2021 pour 52 419 VP et VUL vendus auprès des loueurs en leasing, les administrations et les sociétés. Soit :

  • 19 925 du côté des VUL affichant une chute de 33,2% ;
  • 32 494 du côté des VP pour une baisse de 20,8%.

Ainsi, les véhicules utilitaires légers sont les plus à souffrir de ce phénomène constaté depuis janvier. Dans cette optique, il faut d’ailleurs souligner que sur les quatre premiers mois de 2022, le secteur a enregistré au total 57 766 unités en moins dans les ventes.

Le 100% électrique a fait figure d’exception

Selon Arval Mobility Observatory, tous les types de motorisation sont concernés par cette baisse des ventes, sauf pour le 100% électrique qui a fait figure d’exception en affichant une croissance de 18% à 3 209 unités en avril. Pour les autres, c’est une autre paire de manches.

Du côté des thermiques par exemple, seuls 12 187 modèles à essence ont été vendus. Soit, 17,6% de moins par rapport à la performance d’avril 2021. Et le diesel n’a pas fait mieux en affichant un recul de 30 points pour 26 057 mises en circulation.

Même son de cloche en ce qui concerne les hybrides selon cet observatoire indiquant dans sa note que :

Pour le second mois consécutif, les hybrides rechargeables ont affiché des immatriculations en baisse de 15,2% à 4 533, tandis que les hybrides simples sont restés dans le vert avec une hausse de 4,8% à 5 457.

Et de préciser :

Ce coup d’arrêt des hybrides rechargeables fait d’ailleurs basculer dans le rouge les immatriculations totales d’hybrides (5,3 % à 9 990 VP + VUL).

Profitant de l’occasion, l’agence a également apporté des détails sur les parts de marché de ces différentes énergies pour le mois étudié. Soit :

  • 23,25% pour l’essence ;
  • 49,7% pour le diesel ;
  • 6,1% pour l’électrique ;
  • 19% pour les hybrides, dont 8,6% pour les rechargeables et 10,4% pour les hybrides simples.
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