La location longue durée poursuit sa belle dynamique

parent et enfant dans une voiture

Depuis quelques années, les entreprises et les particuliers abandonnent progressivement l’achat en cash ou à crédit et préfèrent se tourner vers les formules plus flexibles, telles que le leasing et la location à longue durée. Les chiffres des ventes de voitures neuves en février confirment à nouveau cette tendance.

L’année dernière, SesamLLD a fait part d’un exercice 2021 exceptionnel pour le marché de la location longue durée. Selon l’association, cette formule représente 27,8 % des immatriculations en 2021, contre 26,9 % un an auparavant.

Au total, 550 223 véhicules neufs mis à la route ont été acquis à travers un contrat de LLD, un chiffre en progression de 4,7 % sur une année. Lors de la publication de ces statistiques, François Brabander, président du Sesamlld, salue la résilience du secteur de la location longue durée, un marché qui serait toujours en développement. La performance de ce segment en février 2022 lui donne raison.

La filière LLD continue son ascension

Selon les derniers chiffres de Sesamlld, 40 027 voitures neuves ont été immatriculées en lld professionnel en février. Ce chiffre englobe les ventes de véhicules utilitaires et de véhicules particuliers. Cette formule d’achat représente donc 29,2 % des mises à la route ce même mois.

Par comparaison avec le mois de février 2021, la location longue durée a grignoté 1,5 % de part de marché supplémentaire. Ce détail confirme les changements profonds qui affectent le secteur automobile depuis quelques années. Cette tendance est encore plus marquée chez les entreprises. Au sein des flottes et des voitures de société, la LLD a été la formule choisie pour 58,9 % des immatriculations.

Ce chiffre n’a de cesse d’augmenter, au fur et à mesure que les entreprises comprennent les bénéfices financiers, organisationnels et environnementaux de ce mode d’acquisition. La bonne tenue de la LLD contraste beaucoup avec le marasme qui frappe l’industrie automobile ces derniers mois. En effet, les ventes de février ont reculé de 14,93 %, ave 137 105 véhicules légers mis sur route contre 161 176 unités un an auparavant.

Les motorisations alternatives grappillent du terrain

Soutenues par les mesures d’incitation fiscales de l’État, les voitures hybrides et électriques poursuivent leur progression. Aussi, les hybrides simples ont pesé 12,13 % des immatriculations de véhicules légers en février. À la même période en 2021, ce segment a représenté seulement 8,81 % des ventes.

Important Les hybrides rechargeables et les véhicules électriques font encore mieux : ils constituent 14,90 % des ventes,

Un chiffre en hausse de 4 % par rapport à l’année dernière. Les véhicules alimentés par de l’hydrogène, l’E85, le GNV et le GPL connaissent également une forte ascension. Sesamlld évoque des ventes « quasiment multipliées par cinq » en un an. Ces motorisations alternatives restent malgré tout marginales, avec une part de marché limitée à 1,85 % pour 740 exemplaires mis à la route. Les voitures à essence ont repris légèrement du terrain au mois de février.

Ces modèles ont été écoulés à 12 321 exemplaires, soit 30,78 % des ventes. En revanche, l’hémorragie continue pour le diesel. Les ventes de diesel s’élèvent à 16 144 unités en février, ce qui correspond à 40,33 % de parts de marché. Cette motorisation perd donc 10 % de parts de marché en un an.

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