La voiture-radar de Limoges est pleinement opérationnelle

radar de route

En Nouvelle-Aquitaine, comme dans les autres régions, la chasse aux fous du volant sur les départementales, les routes nationales et les autoroutes revient en partie aux voitures-radars. À Limoges, un véhicule exploité par la société GSR s’occupe de cette mission, censée permettre aux forces de l’ordre de se reconcentrer sur leurs tâches prioritaires.

Le site de la Sécurité routière définit la voiture-radar comme un véhicule dont la mission principale consiste à détecter tous les conducteurs en excès de vitesse. À la différence des radars fixes, ces systèmes jouent sur leur discrétion pour contrôler efficacement la vitesse des usagers de la route.

Opérés par des policiers, des gendarmes ou des employés d’une société privée, ces véhicules banalisés n’utilisent pas de flash visible et circulent sur des axes déterminés au préalable par les services de l’État. La préfecture de Limoges dispose d’une de ces voitures-radars, dont la zone d’intervention potentielle couvre l’ensemble du territoire de la Nouvelle-Aquitaine.

Un système de contrôle mobile et discret

La voiture-radar exploitée par la préfecture de Limoges est opérée par un chauffeur employé par une société privée. Ce conducteur n’a pas accès aux données confidentielles du radar embarqué dans cette voiture de fonction atypique. Le tableau de bord de l’automobile n’affiche ni le nombre d’infractions détectées ni toute forme de signal consécutif à un excès de vitesse.

Ces informations sont analysées et traitées par un officier de police judiciaire, le seul qui est habilité à décider de l’envoi ou non d’une contravention à tous les conducteurs flashés. Le chauffeur privé se contente de conduire le véhicule sur les routes indiquées au préalable par la préfecture. Selon le cahier des charges commun à toutes les sociétés privées qui exploitent ce type de voiture, le conducteur doit parcourir exactement le nombre de kilomètres demandé par l’État.

Si le prestataire n’atteint pas ce kilométrage, l’État applique une décote sur sa rémunération. À l’inverse, si le conducteur effectue plus de kilomètres, son employeur devra payer une lourde amende. La raison est simple : la rémunération du prestataire est fonction du nombre de kilomètres de contrôle effectif, une distance qui est mentionnée noir sur blanc dans le contrat.

Une voiture banalisée confiée à la société GSR

Limoges fait partie des préfectures ayant déjà conclu un contrat de prestation de service avec une société privée chargée d’opérer les voitures-radars sur son territoire. La flotte de la préfecture se limite actuellement à un seul véhicule – une Citroën Berlingo –, qui a pour mission de contrôler les vitesses sur des axes routiers et autoroutiers choisis par les responsables de la sécurité routière locaux. Ce véhicule a été prélevé dans la flotte de la police de la Haute-Vienne avant d’être banalisé.

Les responsables locaux précisent que sa zone d’intervention couvre également des routes qui traversent les départements voisins, dont la Creuse et la Corrèze, qui n’ont pas encore reçu leur véhicule-radar. Il convient également de savoir que la préfecture de Limoges a annoncé que les voitures-radars des autres départements de Nouvelle-Aquitaine peuvent aussi effectuer des contrôles sur son territoire.

Retour au de page