La Belgique entend réduire le coût financier et écologique des véhicules d’entreprise

circulation de voitures

En Belgique, le véhicule de fonction fait partie intégrante d’un package salarial auquel une grande majorité des salariés a droit. Cet avantage coûte néanmoins cher aux contribuables et à l’ensemble du pays en général, en raison de son poids financier et son empreinte environnementale. D’où le projet de verdir l’ensemble du parc d’entreprise d’ici à 2026.

Les flottes d’entreprise représentent une part importante du parc roulant en Belgique, mais aussi dans plusieurs pays européens tels que :

  • l’Allemagne ;
  • la Pologne.

Ils s’accordent sur l’impact financier et écologique des voitures professionnelles, qui fonctionnent majoritairement au diesel ou à l’essence.

En Belgique, les autorités discutent actuellement du meilleur moyen de réduire le coût des véhicules de société. L’électrification de la totalité du parc à l’horizon 2026 est la solution envisagée par le nouveau gouvernement fédéral. Ce verdissement intégral exige d’importants investissements dans :

  • l’optimisation du réseau électrique ;
  • dans la construction d’infrastructures de recharge sur l’ensemble du territoire.

Le véritable coût des voitures de fonction en Europe

Les entreprises qui offrent une voiture de société à leurs collaborateurs ne supportent pas seules le coût de cet avantage courant sur le Vieux Continent. Les États mettent aussi la main à la poche, sous forme de réductions et d’exonérations fiscales. Tous les contribuables, sans exception, s’acquittent également de cette charge financière. Selon l’ONG Transport & Environnement, cette exception culturelle européenne pèse à hauteur de 32 milliards d’euros dans les budgets annuels de 8 pays. Le coût est estimé à :

  • 12 milliards d’euros pour l’Allemagne ;
  • 2,5 milliards d’euros pour la France ;
  • 2,3 milliards d’euros pour la Belgique.

Outre ces poids financiers, il faut aussi ajouter l’impact environnemental de ce parc automobile, dont 96 % sont alimentés par des moteurs à essence ou diesel. Cette réalité pousse les dirigeants européens à repenser le format des véhicules d’entreprise afin d’atteindre leurs objectifs de neutralité carbone

Une décarbonisation totale des voitures d’entreprise en Belgique en 2026

Important La coalition qui formera le nouveau gouvernement fédéral belge ambitionne de remplacer l’ensemble des voitures de société thermiques par des modèles 100 % électriques, et cela, en six ans seulement.

Cette transformation contribuera énormément aux objectifs de réduction des émissions de CO2 du pays.

Pour y parvenir, la Belgique envisage de limiter l’accès aux avantages fiscaux des flottes d’entreprise aux employeurs qui acquièrent des véhicules « zéro carbone » pour leurs collaborateurs. Les promoteurs de ce projet avancent un argument de taille pour encourager les entreprises : contrairement aux idées reçues, le coût d’exploitation et d’utilisation du véhicule électrique est bien inférieur par comparaison avec les modèles thermiques.

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