Un ralentissement du marché automobile français en février

flotte auto

À des degrés différents, les temps sont durs pour les constructeurs automobiles tricolores. Le mois de février a été loin d’être le plus florissant en termes de vente. À dire vrai, c’est le marché des voitures neuves en général qui accuse un recul par rapport au mois d’avant, mais l’impact se fait moins sentir chez les constructeurs étrangers.

Bonne dynamique pour les constructeurs étrangers

C’est presque devenu une ritournelle. Tous les mois, les constructeurs allemands se taillent une part toujours croissante du marché. Février ne fait pas exception à la règle, puisque dans un marché en repli, les groupes Volkswagen et BMW ont réussi la prouesse de dégager des bénéfices conséquents.

Le premier groupe cité doit surtout son succès à la marque Audi qui est parvenue à commercialiser 4 926 modèles neufs, ce qui représente une hausse de +30,8 % par rapport au mois de janvier.

Hormis VW elle-même qui accuse un repli de -14,1 % d’un mois à l’autre, les autres marques du groupe s’en sortent tout aussi bien : Porsche voit ses ventes progresser de +22,26 % tandis que Seat a écoulé 10 % de voitures en plus.

La marque BMW peut également se féliciter de son exercice du mois de février. 7 007 véhicules ont trouvé preneurs, soit une croissance mensuelle de +18,9 %.

Sans tenir compte du nombre de véhicules vendus, il faut tout de même regarder du côté de l’Inde pour constater la plus grosse performance du mois de février. En effet, Tata a enregistré une hausse de +31,3 % de ses ventes.

À l’inverse, du côté du Japon cette fois, le bonnet d’âne revient à Suzuki avec des ventes en baisse de -36,9 %.

Les constructeurs français font grise mine

Pendant le mois de février, le groupe PSA a tenté, tant bien que mal, de maintenir la tête hors de l’eau, pendant que Renault était en apnée et à deux doigts de sombrer.

Le premier groupe doit son salut à Peugeot et à DS. La marque au lion compte 32 326 nouvelles immatriculations, soit 1,7 % de plus que le mois précédent.

Important Quant à DS, elle affiche une évolution spectaculaire de +113,5 % (3 595 exemplaires vendus), mais qui est plombée par les chiffres réalisés par Opel (-12,7 %) et Citroën (- 6,2 %).

En gros, les ventes du groupe n’ont donc progressé que de +0,5 %.

Du côté de Renault, malgré un nombre de véhicules vendus supérieur à sa célèbre rivale (36 486 unités), les réjouissances ne sont pas de mise. En effet, en janvier, la marque au losange avait réussi à écouler 9,8 % de véhicules en plus. Les autres marques du groupe ne sont pas au mieux de leur forme, Dacia enregistrant un repli de -26,9 % et Alpine une baisse de -98,1 %.

Quant aux voitures électriques qui pourraient, dans un avenir proche, faire l’objet de financement de véhicule professionnel, le marché est peut-être en train de prendre son envol. Même si en février la part de marché de ce type de véhicule a reculé par rapport au mois d’avant (6,8 % contre 8,2 %), l’électrique a fait du chemin depuis l’année dernière, quand ces modèles « propres » ne représentaient que 1,8 % des ventes.

Retour au de page