Lorsqu’un salarié emploie sa voiture individuelle pour effectuer ses déplacements professionnels, il a la possibilité de déduire ses charges réelles de la déclaration de revenus. Pour ce faire, il peut se servir du barème kilométrique publié par les autorités fiscales tous les ans. Ce dernier permet d’évaluer le montant à retranscrire dans la déclaration en question.
L’indemnité kilométrique est un dispositif qui permet aux employés de retrancher les frais de carburant liés aux déplacements professionnels et aux trajets domicile-bureau de leur déclaration de revenus. Ce privilège fiscal s’applique (suivant un barème dédié) quand le salarié doit se déplacer, pour des raisons professionnelles, avec sa voiture personnelle.
Telle est la solution recommandée pour la déduction des frais professionnels en l’absence d’une voiture de fonction. Pour en bénéficier, il est nécessaire que les dépenses en question excèdent la déduction forfaitaire de 10 % effectuée automatiquement par l’administration fiscale sur la rémunération au titre de l’impôt sur le revenu.
La somme mentionnée lors de la déclaration des frais professionnels dépend notamment de la puissance de la voiture utilisée. De même, l’employé doit prendre en considération la distance parcourue dans l’année.
Dans la pratique, il doit se référer à la tranche kilométrique correspondant au niveau d’usage de la voiture. Il peut avoir parcouru plus de 20 000 kilomètres, entre 5000 et 20 000 kilomètres ou moins de 5 000 kilomètres.
Concernant tout particulièrement les salaires perçus en 2019, le barème kilométrique a fait l’objet d’une revalorisation de 1 %. En guise d’illustration, l’intéressé peut déclarer un montant de 2 296 euros s’il parcourt 4 000 kilomètres avec une automobile de six chevaux.
Si ses déplacements professionnels avoisinent les 6 000 kilomètres et qu’ils ont été effectués avec une voiture de cinq chevaux, les frais réels dont il peut faire état s’établissent à 3 048 euros.
Parmi les variables incluses dans le calcul du barème kilométrique pour l’année 2020 figurent les cotisations d’assurance et les frais de carburant. Il en est de même pour les dépenses d’entretien et de réparation. La dépréciation du véhicule et le coût d’achat des équipements de protection ne sont pas en reste. Le fisc peut exiger des factures lors de la vérification de la déclaration fournie par le contribuable.
Après déduction des frais liés à l’usage personnel, d’autres dépenses peuvent être intégrées même si elles n’ont pas été considérées dans le calcul de l’indemnité kilométrique.
Important C’est le cas des intérêts rattachés au crédit automobile, des péages et des frais de stationnement dans les parkings.
Cette solution prévaut si le conducteur ne choisit pas de retrancher directement ses dépenses réelles en fournissant des justificatifs.
