Certes, les énergies fossiles sont encore loin d’avoir disparu de la circulation, mais de plus en plus d’entreprises manifestent leur volonté de renouveler leur flotte afin de disposer de véhicules plus respectueux de l’environnement. En attendant l’hégémonie de la voiture 100 % électrique, elles misent sur les voitures hybrides, le covoiturage et le vélo.
Depuis le temps que les constructeurs cherchent une alternative au diesel et à l’essence, l’électrique est toujours apparu comme la solution la plus viable et la plus propre.
Cela dit, la mise en place de ce trafic à zéro émission de gaz à effet de serre demeure un véritable défi, même pour les pays les plus avancés économiquement. En France, l’option de la voiture électrique comme voiture de société se heurte à un obstacle de taille : une infrastructure largement insuffisante.
Important Les stations de recharge publiques sont encore trop peu nombreuses et trop éloignées les unes des autres, ce qui entraine un problème d’autonomie. Et l’installation d’une borne au sein même de l’entreprise requiert un énorme effort financier.
Un sondage récent effectué auprès des gestionnaires de parcs auto rapporte que
Pus de la moitié (53 %) des personnes interrogées pensent qu’il faudra résoudre le problème des bornes avant d’envisager que les entreprises optent pour le tout électrique pour leur flotte.
Ils sont encore plus nombreux (68 %) à déplorer le prix élevé des véhicules propres et exhortent les constructeurs à trouver un moyen de réduire leurs coûts. Jusque-là, ils ne sont que 27 % à être convaincus que la voiture électrique est, à ce jour, la meilleure option pour les flottes d’entreprise. 46 % se montrent un peu plus mesurés et pensent que ce sera le cas d’ici 4 ou 5 ans.
Malgré les nouvelles normes imposées (WLTP, LOM…) ainsi que les incitations émises par le gouvernement concernant la transition énergétique, le diesel et la motorisation essence sont toujours fortement présents au sein des flottes d’entreprise.
Important Plus de 90 % des entreprises déclarent posséder un véhicule diesel au sein de leur parc automobile, contre 60 % pour les voitures roulant à l’essence sans plomb.
Pour limiter l’utilisation de ces véhicules polluants, les entreprises ne disposant pas des moyens financiers suffisants pour acquérir des hybrides ou des hybrides rechargeables encouragent leurs collaborateurs à recourir au covoiturage ou à venir au travail en vélo.
