Les entreprises doivent adopter de nouvelles stratégies pour séduire la majeure partie de la population active

travail de développement en entreprise

Le recrutement figure parmi l’une des difficultés principales auxquelles les entreprises se doivent de faire face pour garantir leur développement dans les meilleures conditions. Et avec l’entrée en scène des millénials qui représentent désormais la moitié de la population active, la situation risque de se corser davantage. Ces derniers sont en effet connus pour être plus prompts à quitter leur emploi.

Pour les millénials, l’ère est à l’entrée dans le monde professionnel. Ils sont d’ailleurs bien nombreux à s’y intégrer puisqu’ils représentent d’ores et déjà 50% de la population active. L’an dernier, l’Insee a même prévu que leur rang ne fera que se consolider pour atteindre la barre des 75% d’ici 2025.

Ainsi, tout indique que ces jeunes tiennent un rôle considérable au sein des entreprises, alors que contrairement aux autres générations, ils sont les plus empressés à changer de patron si les conditions ne leur conviennent pas.

Un comportement qui ne fera qu’aggraver le cas des employeurs qui éprouvent déjà beaucoup de peine à recruter les talents. D’où l’intérêt d’adopter de nouvelles stratégies répondant aux attentes de ces derniers en misant essentiellement sur un environnement de travail où le high-tech tient un rôle prépondérant.

Les difficultés de recrutement s’accentuent

Depuis des années, les difficultés de recrutement ont toujours été un problème de taille pour les entreprises. Rien qu’en 2018 par exemple, ces dernières n’ont réalisé que 80% de leur objectif dans ce domaine et tout porte à croire que la situation risque de s’aggraver si l’on croit les prévisions des recruteurs pour la saison 2019.

À travers l’enquête annuelle de Besoins en main-d’œuvre (BMO), Pôle emploi a en effet permis de constater que 50% d’entre eux anticipent davantage de problèmes à recruter. Ce niveau a même atteint la barre des 54,2% pour ceux évoluant dans le secteur industriel pour inciter Jean Bassères à dire que :

« Les tensions sur le marché du travail sont générales ».

Jean Bassères.

N’empêche cependant qu’avec 2,7 millions de postes prévus, les perspectives d’embauches ont affiché une croissance considérable de 15% par rapport à l’an dernier pour atteindre un niveau record jamais enregistré depuis 2010 si l’on croit BMO.

Le changement de stratégie est de mise

Les difficultés à recruter sont certes un problème majeur pour les entreprises, mais il faut dire que désormais, elles se doivent de faire face à un enjeu de taille, celui de fidéliser les talents embauchés.

En effet, l’entrée massive des millénials dans l’univers professionnel n’est pas pour arranger les choses puisqu’ils sont les plus difficiles à retenir au sein d’une société si les conditions ne conviennent pas à leurs attentes.

Et étant donné qu’ils représentent actuellement 50% des individus actifs sur l’ensemble du territoire et que ce niveau devrait passer à 75% d’ici 2025, les employeurs ont tout intérêt à pouvoir les amadouer. Après tout, les sociétés ont déjà réussi à séduire plus d’un en misant sur de nouvelles stratégies.

Mais cette fois-ci, le simple fait de proposer un véhicule de fonction qui a déjà fait ses preuves semble ne plus être suffisant face à un personnel ultra connecté et technophile. D’où l’importance de se concentrer sur des atouts supplémentaires capables de susciter l’engouement.

Dans ce sens, les équipements IT se présentent comme étant l’outil idéal de persuasion en mettant à la disposition des salariés des ordinateurs capables de répondre à leurs attentes et aux enjeux liés à leurs missions. Raison pour laquelle, de plus en plus de structures ont choisi d’adopter le CYOD (Choose your own device), cette nouvelle pratique laissant aux millénials le soin de choisir eux-mêmes les matériels.

Retour au de page