Le leasing permet à davantage de Franciliens de disposer d’un VAE

Des vélos et scooters électriques garés sur un trottoir

L’engouement des Français pour la transition énergétique ne fait que s’accentuer d’année en année et les Franciliens figurent parmi les plus fervents défenseurs de cette politique. La preuve, ils sont de plus en plus nombreux à utiliser les VAE pour circuler. Un moyen de transport relativement cher qu’ils peuvent désormais obtenir, grâce au leasing.

Le vélo à assistance électrique (VAE) figure désormais parmi les outils de déplacement utilisés par les habitants de Paris. Les Franciliens y voient en effet une excellente alternative aux transports en commun et aux engins à forte émission de gaz à effet de serre.

Toutefois, force est de constater que cette attirance est insuffisante pour faire décoller les ventes d’une façon drastique même si le marché ne fait que gagner en notoriété ces derniers temps. Tout cela, parce que le système est encore entravé par deux principaux obstacles que les vendeurs spécialisés dans ce domaine vont tenter supprimer en adoptant une nouvelle stratégie basée sur le leasing.

Le leasing en renfort

Le marché du VAE est certes en plein essor dans la région parisienne, mais les enseignes spécialisées dans la vente de ce type de vélo estiment que cette performance peut être optimisée. C’est pourquoi elles sont de plus en plus nombreuses à adopter une nouvelle approche commerciale basée sur le leasing.

Grâce à la location longue durée (LLD), les vendeurs visent en effet davantage de clients notamment ceux qui ne peuvent pas payer en cash et qui cherchent à en amortir le coût et le prix des accessoires comme le casque ou l’antivol sur une durée pouvant aller jusqu’à 4 ans.

À William Brana, un spécialiste du domaine d’ajouter :

« La mensualisation donne accès à du matériel haut de gamme. Au bout de quelques années, il faut savoir qu’une batterie à changer, c’est parfois 800 euros… Avec la LLD, le client sait qu’il pourra repartir sur un modèle de vélo neuf, sans surcoût ».

William Brana

Après tout, la plupart des loueurs proposent des offres supplémentaires pour séduire au mieux la clientèle en accompagnant leur formule LLD de SAV ou d’assistance en cas de panne. Soit autant d’atouts qui ont permis à un acheteur de relativiser en affirmant que :

« C’est vrai qu’on n’est pas propriétaire du vélo à la fin du contrat. Mais en même temps l’électronique et la batterie ne dureront pas 20 ans. Alors, pourquoi pas le louer ».

Deux principaux obstacles à éliminer

À Paris, les conditions sont presque complètes pour permettre aux habitants d’utiliser des VAE en toute liberté puisque les pistes bidirectionnelles dédiées à ce moyen de déplacement sont désormais cyclables d’autant que la municipalité en encourage vivement l’usage.

Ainsi en faisant appel à la location longue durée (avec ou sans option d’achat), les vendeurs de vélos n’ont plus qu’à éliminer les deux principaux obstacles au développement de ce marché. Entre autres :

  • Le coût qui demeure relativement élevé ;
  • La peur du vol ;

En affichant une moyenne de 1585 euros en 2018, le vélo à assistance électrique est en effet trop cher pour être à la portée de toutes les bourses, alors qu’avec le leasing, il suffit de payer une mensualité de quelques dizaines d’euros variant en fonction de la durée de location et des options choisies. Ce n’a cependant pas empêché un client intéresser de faire une remarque en faisant valoir que :

« Cela revient aussi cher que de l’acheter à crédit… La différence c’est qu’il y a l’entretien inclus et l’assurance en cas de vol ».

Concernant le vol, les loueurs proposent tout simplement des couvertures d’assurance dédiées à ce type de sinistre.

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