Les sociétés belges face à la nécessité de réduire les impacts écologiques de leur parc automobile

Parc automobile

En Belgique, le gouvernement a tenté de nombreuses approches pour limiter la production de gaz nocifs pour l’environnement. Mais pour le moment, les stratégies employées tardent à porter leurs fruits. Parmi les politiques mises en œuvre figure la diminution des émissions par les matériels roulants, notamment par les véhicules à motorisation thermique. Les entreprises disposant d’une flotte automobile importante sont ainsi mises face à leurs responsabilités.

L’impôt se durcit pour la flotte automobile

Renouveler toute une flotte automobile ne peut évidemment pas se faire du jour au lendemain. Mais pour accélérer le processus, le gouvernement belge a choisi de mettre en place de nouvelles mesures portant sur la fiscalisation des véhicules, incluant les voitures de société.

La pression est ainsi mise sur les entreprises afin qu’elles commencent à mettre à l’arrêt leurs véhicules les plus polluants. Mais pour le moment, elles sont nombreuses à ne pas pouvoir accéder à cette requête en raison d’un contrat de location longue durée, dont l’échéance est encore lointaine.

L’étau est pourtant en train de se resserrer puisqu’un régime fiscal plus contraignant sera appliqué à partir de 2021.

L’administration fiscale belge a décidé de revoir à la baisse la déductibilité des véhicules de fonction qui vont alors coûter 15 % à 20 % plus cher à leurs utilisateurs.

Avec l’entrée en vigueur des nouvelles normes WLTP, une nouvelle limite d’émission de CO2 vient également d’être définie. À partir de 2021, les véhicules qui dépassent les 85 grammes de dioxyde de carbone par kilomètre seront lourdement taxés.

Les incitations n’ont pas vraiment trouvé leurs cibles

Pour motiver leurs employés à se déplacer autrement qu’en voiture, certaines entreprises ont tenté la compensation financière (cash for car), mais la stratégie a, selon toute vraisemblance, échoué.

Les salariés ne semblaient pas être prêts à troquer le confort de leur voiture contre les trajets en vélo, en trottinette ou à prendre les transports en commun.

La solution la plus viable reste donc le passage à la voiture électrique, ou à l’hybride, à moindre mesure.

Sauf que cette solution soulève trois autres problèmes de taille :

  • le prix d’achat d’un tel véhicule reste hors des moyens de bon nombre d’entreprises.
  • le temps de recharge assez long pénalise les activités de la société.
  • les bornes de recharge sont encore en nombre largement insuffisant en Belgique.
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