Les constructeurs veulent élargir le choix pour les entreprises

voitures d'entreprise

La transition écologique concerne aussi bien les particuliers que les entreprises, surtout celles qui disposent d’une flotte automobile. Si le passage à la voiture électrique a déjà commencé, 2020 devrait être une année charnière. D’ores et déjà, les constructeurs s’y préparent et enrichissent leurs catalogues de voitures propres.

La rénovation de la flotte devient urgente

Au même titre qu’avec les particuliers, le gouvernement met la pression sur les entreprises pour qu’elles accélèrent la rénovation de leur parc automobile.

Le véhicule de fonction mis à la disposition des employés doit désormais être respectueux de l’environnement et respecter une valeur limite d’émission de gaz à effet de serre.

Mais encore faut-il que la demande puisse être satisfaite par les constructeurs. Et là encore, le gouvernement a tenu à donner un coup de pouce.

Pour inciter les constructeurs à produire en masse et rapidement des voitures propres, de nouveaux allègements fiscaux vont être mis en place.

Les entreprises vont avoir le choix sur le degré d’électrification de leur flotte

Conscients que les voitures électriques ne sont pas, pour l’instant, à la portée de toutes les entreprises, les constructeurs automobiles ont convenu de produire des gammes avec des niveaux d’électrification différents.

La voiture électrique intégrale reste la plus propre, mais également la plus onéreuse en termes de coût (TCO), alors qu’elle bénéficie de l’allègement fiscal le plus avantageux.

Autre détail qui freine l’enthousiasme des entreprises, le temps de recharge de ces véhicules demeure assez long, ce qui est toujours pénalisant pour les activités de la société.

3 options pour la motorisation hybride

Sinon, l’entreprise peut opter pour la voiture hybride rechargeable. Elle dispose de deux moteurs, l’un thermique et l’autre électrique. Une fois la batterie pleine, celle-ci peut rouler jusqu’à 50 km.

Le travailleur peut donc l’utiliser lors des nombreuses courses quotidiennes et réserver le moteur à essence pour les longs trajets.

D’après les calculs, en adoptant ce mode de conduite, l’automobiliste rejetterait moins de 60 g/km de CO2, ce qui exonèrerait l’entreprise de la fameuse taxe carbone.

L’hybridation classique est une autre alternative. Plus polluante que les deux précédentes, elle permet tout de même de faire baisser la consommation de 25 %.

Le principe est simple : le moteur électrique sert surtout à démarrer la voiture et se recharge en cours de route lorsque le moteur thermique prend le relais.

Enfin, il y a la solution la moins contraignante financièrement (du moins, à l’achat), à savoir l’hybridation légère. La réduction de la consommation est notable lorsque la voiture évolue en zone urbaine puisqu’elle utilise 10 % de carburant en moins.

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