Quels changements le budget mobilité apportera-t-il en Belgique ?

mobilité auto

Dans le but de préserver l’environnement, plusieurs mesures dont le « budget mobilité » ont été votées récemment en Belgique. Cette dernière permettra aux salariés de trouver une meilleure alternative aux voitures que leur entreprise met à leur disposition. Grâce à 3 piliers bien définis, les conducteurs disposent de plusieurs options pour se déplacer tout en préservant l’environnement.

En février dernier, le « budget mobilité » a été voté par la Chambre. À appliquer depuis ce mois de mars en Belgique, il devrait remplacer le « cash for car », une mesure qui n’a pas rencontré un grand succès auprès du public.

Tandis que le « cash for car » permettait aux salariés de convertir le budget alloué au véhicule de la société en salaire, le « budget mobilité » vise à les inciter à utiliser d’autres alternatives. Grâce à lui, ils pourront profiter d’un véhicule plus sain, de différents moyens de transport alternatifs ou d’un solde qui n’a pas été utilisé pour les deux options précédentes.

Le « budget mobilité » est-il vraiment efficace ?

Depuis le 1er mars 2019, les sociétés belges et leurs salariés sont soumis au « budget mobilité ». Cette nouvelle mesure vise à réduire le nombre de véhicules en circulation et à préserver l’environnement. Selon Xavier Tackoen, administrateur-délégué d’Espaces-Mobilités, cette dernière ne permettra pas de tailler effectivement dans le parc automobile des sociétés belges.

Cependant, le « budget mobilité » fournira aux entreprises soucieuses du climat et privilégiant la mobilité douce des solutions intéressantes. L’administrateur déclare que cette mesure ne sera pas des plus efficaces au début.

C’est sur le moyen terme que ses effets se feront vraiment sentir. Cette situation serait due au fait que la demande doit être activée et que les sociétés ne peuvent pas supporter des charges administratives trop lourdes.

Malgré tout, le « budget mobilité » sera plus apprécié que le « cash for car ». Selon des données recueillies, 400 à 500 demandeurs optent pour ce dernier. Xavier Tackoen prévoit par contre entre 15 000 et 20 000 demandeurs pour le « budget mobilité ». S’il considère ce nombre comme insuffisant, il pense toutefois que cette mesure augmentera la demande pour les mobilités partagées.

En quoi consiste exactement le « budget mobilité » ?

Le « budget mobilité » est un dispositif visant à offrir aux employés d’autres alternatives plus écologiques à la voiture de société. Pour cela, il dispose de trois piliers offrant différents choix aux intéressés.

Le premier pilier leur accorde un véhicule de société, mais celui-ci doit être respectueux de l’environnement (modèle électrique ou à faible émission de CO2). La voiture profitera également des mêmes traitements fiscal et parafiscal qu’un moyen de transport de société. S’il reste de l’argent sur le budget alloué à ce pilier, le salarié pourra le consacrer aux deux autres options.

Le second pilier regroupe différents moyens de locomotion alternatifs pour les salariés comme une voiture partagée, un vélo ou les transports en commun. Dans cette option, les dépenses de certaines personnes habitant près de leur lieu de travail sont considérées comme un mode de transport durable.

Le troisième pilier accorde aux travailleurs le droit de percevoir un paiement pour le solde du « budget mobilité » qui n’a pas été dépensé pour les deux piliers précédents. Après déduction des dépenses des piliers 1 et 2, le salarié sera payé comptant le reste de la somme qui lui a été allouée.

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