Un nouveau service vient remplacer Autolib’ afin de remédier à l’encombrement des routes parisiennes

voiture Autolib

La municipalité parisienne estime que l’usage de voitures propres en free floating permet non seulement de lutter contre la pollution atmosphérique mais encore de réduire le taux de congestion. En effet, dès que la population se met à l’autopartage, moins de véhicules individuels circuleront dans la capitale. Telle est l’ambition que poursuit la mairie en lançant le service Mobilib'.

Une nouvelle flotte vient compléter les 1 500 véhicules dotés d’une motorisation électrique qui peuvent être utilisés en libre-service par les Parisiens. C’est ce qu’a déclaré Anne Hidalgo, la maire de la capitale en postant un message sur un réseau social.

Parmi les prestataires sélectionnés pour déployer le service d’autopartage figurent Ubeeqo, Drivy et Communauto. L’opérateur Ada fait aussi partie de la liste. Réussiront-ils à faire mieux qu’Autolib’ ?

En effet, l'exploitation du service par Bolloré a été un échec, ce qui a mené à la suspension de la collaboration avec la Ville de Paris en juin 2018.

Quatre opérateurs assureront le déploiement de l’offre Mobilib’

Parce que Paulin Dementhon, qui a fondé Drivy, partage les mêmes valeurs que la municipalité, il mettra les véhicules du réseau de sa start-up au service de l’agglomération parisienne. Il est de même pour Ubeeqo, qui tient à ce que les nouveaux modes de déplacement s’inscrivent dans une visée écologique.

Selon la présidente du directoire de la maison mère, Caroline Parot, cette solution est une alternative à la location de voitures. 1 100 automobiles du prestataire desserviront la capitale vers la fin de l’année 2019.

La mairie devra recenser 1 213 places de stationnement. 713 d’entre elles serviront à garer les modèles électriques et les voitures à double motorisation rechargeables.

Le reste permettra d’accueillir les voitures à essence et les hybrides, les prestataires ayant déjà commencé à déployer leur service. Sachant que 300 automobiles sont actuellement utilisées, elles devront atteindre plus de 1 200 unités au 1er septembre de cette année.

Les conducteurs profiteront de deux systèmes d’autopartage

Comme avec le service Autolib’, les automobiles devront être prises et déposées dans une station de recharge dédiée. Pour assurer le bon fonctionnement de la flotte automobile Motolib’, deux systèmes d’autopartage seront retenus ’une part, les usagers laisseront la voiture à l’endroit où ils l’ont trouvée (système en boucle).

D’autre part, le véhicule pourra être garé dans une zone différente de l’endroit où il a été pris (système en trace directe). Voilà ce qu’a révélé Christophe Najdovski à une agence de presse mondiale. Celui-ci est en charge des Transports à la municipalité de Paris.

Depuis que les 4 000 véhicules électriques Autolib destinés à l’autopartage ont disparu de la circulation, de grandes marques françaises en ont profité pour développer leur offre. Il s’agit, entre autres, des constructeurs Citroën, PSA et Renault. L’allemand a aussi déployé ses services en France grâce au concept Car2Go.

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