À l’approche des élections municipales, le nœud ferroviaire lyonnais se retrouve au cœur des débats. Un sondage est en cours pour connaître l’opinion des contribuables sur le projet de désaturation du RER. Celui-ci préconise la mise en place d’une solution de mobilité innovante permettant aux usagers d’emprunter à la fois les transports en commun et les TER.
Ce projet plaide pour un rapprochement entre la Société nationale des chemins de fer français et les Transports en commun lyonnais (TCL) en vue de mettre en place une offre de mobilité commune.
Le fait est que, sur les 680 000 travailleurs qui gagnent chaque jour leur vie au sein de la métropole lyonnaise, 180 000 habitent en dehors de l’agglomération. 75 % d’entre eux utilisent leur voiture pour venir travailler. Ce qui correspond à 120 000 véhicules par jour.
Le projet RER devrait permettre de réduire ce nombre de manière significative, et ainsi décongestionner les rues de la ville. À cet effet, le projet vise à assurer un maillage plus fin du territoire et renforcer les interconnexions entre les moyens de transport existants.
Important Le projet s’attaque à la mauvaise servitude des gares SNCF par le réseau TCL. Un phénomène qui concerne plus d’une trentaine de gares. Ce qui explique la faiblesse de leur fréquentation.
C’est le cas par exemple de la gare d’Écully, dont l’arrêt de bus le plus proche se trouve à plus de 200 mètres.
Il existe aussi des situations où, faute de parcs relais, certaines gares sont peu empruntées. C’est le cas entre autres de celle de Saint-Priest. À l’inverse pourtant, les gares qui disposent d’un parc relais à proximité sont saturées.
Pour y remédier, le projet avance l’idée d’un agrégateur qui rassemble tous les abonnements de transport dans une seule carte. Une solution à l’efficacité éprouvée dans d’autres métropoles.
Il propose aussi la création d’une application numérique permettant à l’usager de s’informer sur les moyens de transport à emprunter en fonction de son itinéraire. Le but étant de tout centraliser :
