Les véhicules à énergie alternative séduisent davantage les entreprises

Voiture en rechargement d'énergie

En France, les entreprises se lancent aussi dans la transition énergétique. La preuve, elles accordent de plus en plus d’importance aux véhicules à énergie alternative dans leurs flottes automobiles bien que la part du marché de ces derniers soit encore relativement faible. Les entrepreneurs commencent en effet à prendre conscience des différents avantages que ces modèles ont à offrir.

Depuis quelque mois, le marché des véhicules d’entreprise connait un essor non négligeable. Dans ce système fortement dominé par les modèles à moteur thermique, ceux utilisant des ressources énergétiques alternatives tentent de se faire une place.

Et il faut dire qu’ils y arrivent si l’on tient compte de leur croissance enregistrée depuis l’année dernière et qui s’est poursuivie durant les cinq premiers mois de 2019.

Par considération éthique ou d’un point de vue économique, les acheteurs misent sur ces modèles qui ont plus d’un atout dans leurs manches. Après tout, ils seront les seuls à pouvoir circuler dans la capitale française d’ici 2024 si l’on croit les prévisions de la Ville de Paris.

Les modèles à énergie alternative se faufilent parmi les géants

En matière de voiture de fonction, le marché est jusqu’ici fortement dominé par les modèles à moteur thermique. Leur performance au mois de mai 2019 en est la preuve si l’on tient compte du nombre de mises en route.

Pour l’essence par exemple, la barre des 16 979 unités a été atteinte sur un mois pour afficher une croissance de 77,36 % par rapport en avril. Du côté du diesel, les résultats sont moins flatteurs avec une progression de 1,01 %. Quoi qu’il en soit, il détient le meilleur score en termes de vente avec 52 414 spécimens nouvellement immatriculés.

Sur la même période, les véhicules à énergie alternative ne sont pas en reste avec un accroissement de 39,71 % pour l’électrique et de 49,63 % pour les hybrides. Soit, respectivement de 1 527 et de 2 864 immatriculations.

Ainsi, tout semble indiquer que ces derniers gagnent de plus en plus de terrain en se faufilant parmi les géants. Et ce, depuis 2018 où leur part a nettement progressé. Dans ce sens, l’électrique a fait un bond record en passant de 0,5 % à 2 % si les hybrides sont passés de 3 % à 3,23 %.

Différents atouts en sa faveur

Si l’énergie verte commence à se faire une place parmi les voitures de fonction, c’est que différents atouts jouent en sa faveur.

D’un point de vue économique par exemple, les systèmes utilisant cette source d’énergie ont l’avantage de bénéficier de conditions fiscales avantageuses (exonération totale pour l’électrique) en ce qui la carte grise ou la TVS (Taxe des Véhicules de Société).

Ce serait aussi le cas du côté de l’assurance qui est de 10 % moins cher qu’un équivalent thermique. Et si l’aide d’État de 6 000 euros à l’achat n’est plus d’actualité pour l’hybride, elle l’est encore pour l’électrique.

Avec des cycles d’entretien plus longs, ces modèles sont également plus pratiques à l’utilisation d’autant que dans les centres-villes les stationnements sont gratuits pour eux et que désormais 25 000 bornes de rechargement sont à leur portée sur l’ensemble du territoire.

Cadrant avec la politique gouvernementale de transition énergétique, respectueux de l’environnement, garantissant une conduite plus adoucie et faisant figure de modernité, ce choix offre également une meilleure image à l’entreprise. C’est pourquoi les plus grandes d’entre elles se veulent être les premières à s’y lancer à l’instar de la Poste, d’EDF ou encore de la Ville de Paris.

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