Les solutions alternatives aux flottes commencent à se faire une place auprès des entreprises

femme faisant du covoiturage

Près de la moitié des entreprises françaises pensent à une solution alternative à leurs flottes. C’est ce qui ressort du dernier salon baptisé Nextmobility qui s’est tenu récemment à Paris. L’occasion qui a permis de constater qu’une tendance naissante commence à se faire une place parmi les différentes options déjà existantes.

En France, comme auprès des pays européens, l’ère est à la recherche d’alternative aux véhicules de fonction. Ainsi, différentes options ont vu le jour comme l’autopartage ou le covoiturage sans parler de l’intégration des motorisations à énergie électrique ou hybride.

Et aux dernières nouvelles, le crédit mobilité figure désormais dans la liste. Bien qu’il soit encore en pleine phase de démarrage, ce dernier-né est voué à gagner en notoriété au plus vite si l’on croit les entreprises ayant opté pour ce choix à l’instar de Danone ou Ubeeqo. Le système présente en effet de nombreux avantages qui devraient lui permettre d’y parvenir.

L’autopartage et le covoiturage ont ouvert la voie

D’après une enquête de L’OVE (Observatoire du véhicule d’entreprise) publié en juillet 2018, l’univers de la voiture de fonction connaîtrait certains changements dans les trois prochaines années. Tout cela parce que les entrepreneurs pensent sérieusement à trouver des solutions alternatives à ce concept.

La preuve, parmi les 303 entreprises interrogées en France, 43% pensent utiliser où se sont d’ores et déjà tournés vers d’autres options en se concentrant principalement sur l’autopartage et le covoiturage qui ont ouvert la voie à cette évolution.

Et il faut dire que ces mécanismes ne sont pas les seuls puisqu’une nouvelle tendance commence à se faire connaître notamment à l’occasion de l’événement intitulé NextMobility qui s’est tenu dans la capitale française en juillet dernier, le crédit mobilité. Dans ce domaine, certains acteurs comme Danone ou Ubeeqo se veulent être les pionniers. À François Denis, l’homme à la tête d’Ubeeqo d’en expliquer le principe :

L’utilisateur peut consommer le crédit mobilité alloué pour tous les déplacements qu’il aurait par ailleurs pu faire avec un véhicule de fonction. Il peut donc acheter librement des billets de train ou d’avion avec ce montant.

Aussi, il faut préciser qu’avec ce concept, l’employé a le choix entre l’autopartage, le covoiturage ou l’usage d’un véhicule professionnel de moindre gamme. Mais dans tous les cas, il aura droit à un certain montant qu’il pourrait utiliser librement pour se déplacer en utilisant d’autres moyens de transport.

À noter également que ce système profite également aux salariés qui ne sont pas éligibles aux voitures de société. Ces derniers ont droit à un tarif préférentiel au covoiturage ou à l’autopartage.

Un concept qui intéresse plus d’un

En pleine phase de lancement, le crédit mobilité n’est actuellement utilisé que par une vingtaine d’entreprises sur l’ensemble du territoire français pour 650 bénéficiaires. Ce qui n’empêche pas les autres structures d’y penser sérieusement si l’on croit François Denis qui s’est exprimé en ces termes :

Plus de 40 % des entreprises réfléchissent actuellement à cette solution.

Pour expliquer cet engouement, il faut regarder de près les différents avantages que ce système a à offrir. Entre autres :

  • L’optimisation du développement de la RSE au sein de l’entreprise ;
  • Une meilleure implication en matière de préservation environnementale ;
  • L’optimisation des places de parking ;
  • Un outil supplémentaire de fidélisation des collaborateurs.

Et en parlant de préservation de l’environnement, le baromètre de l’OVE a laissé entendre que les entreprises françaises s’y préoccupent plus que celles des autres pays de l’UE. Et ce, en faisant allusion au fait que 64% d’entre elles tiennent en compte les émissions de CO2 dans leurs flottes contre une moyenne 59% en Europe. Soit, un avantage supplémentaire pour le crédit mobilité.

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