Le diesel haut de gamme monopolise le marché des flottes

pompe à esence diesel

Les entreprises françaises auraient un penchant pour le haut de gamme en ce qui concerne leurs flottes automobiles si l’on croit une étude récente portant sur le sujet. Et en se référant au nombre des véhicules nouvellement immatriculé en 2018, il est aussi facile de dire qu’elles ont également un petit faible pour le diesel.

Prix d’achat, puissance, consommation et dimensions, ces critères cruciaux ont permis de déterminer les modèles de voitures les plus utilisés par les entreprises. Grâce à ces indicateurs, une étude sur la période de 2018 a permis de constater que par rapport aux particuliers, ces dernières ont un penchant pour les modèles haut de gamme.

Et en portant un regard sur les véhicules immatriculés durant cette saison, l’on peut également affirmer qu’elles misent principalement sur le diesel. Dans ce domaine, les flottes concernent en effet 85% des achats en 2018, en légère baisse si l’on se réfère à la performance enregistrée en 2017, mais qui demeure relativement élevée.

Place au diesel, malgré tout

Durant les huit derniers mois de 2018, la part du diesel sur le marché de voiture de société a atteint la barre des 85%. Soit l’équivalent de 432 325 modèles nouvellement immatriculés pour afficher une légère baisse de 0,4% par rapport en 2017 sur la même période. Avec un tel pourcentage, cette source d’énergie passe en tête de liste des ventes avant :

  • L’essence à 11,2% du total des immatriculations de VP et de VUL pour 57 119 unités vendues, en croissance de 4,7% ;
  • L’électrique à 1,4% de part de marché, avec 6 944 immatriculations en hausse de 19,6% ;
  • Les hybrides à 2,2 % pour 11 419 unités, en progression de18, 4% ;

Ainsi, le diesel domine les flottes, malgré toutes les difficultés auxquelles il se doit de faire face ces dernières années. À savoir :

  • Le coût à la pompe qui a grimpé de 10% en 2017 pour atteindre les 16% en 2018 ;
  • Le scandale du Diesel Gate en 2010 réduisant sa popularité ;
  • La transition énergétique qui gagne en notoriété en France et qui pointe du doigt le diesel comme l’un des principaux coupables de la pollution des grandes villes ;
  • Les contraintes fiscales qui deviennent de plus en plus rudes.

Un penchant pour le haut de gamme

Il va sans dire que les entreprises préfèrent le diesel aux autres sources d’énergie. Aussi, force est de constater qu’elles ont également un penchant pour le haut de gamme. Les principales caractéristiques des voitures d’entreprise le prouvent si l’on croit les résultats d’une étude portant sur la période de 2018.

Il suffit de se référer au prix d’achat moyen qui avoisine les 30 772 euros pour en être convaincu. D’ailleurs, ce niveau est largement élevé par rapport au coût enregistré auprès des particuliers qui plafonne à 23 418 euros.

Côté dimensions, la différence est également de taille avec 4,33 mètres pour 1 325 kg pour les sociétés contre 4,16 mètres pour 1 197 kg. Ce serait aussi le cas pour la puissance qui touche les 126 chevaux contre 109.

Autre preuve, la consommation. Les véhicules d’entreprise sont moins assoiffés que ceux de la plupart des Français en affichant une moyenne de 4,6 litres par 100 kilomètres contre 4,8 l/100 km.

Retour au de page