La majorité des pick-up doivent désormais s’acquitter du tarif maximal du malus écologique

Des pick up

Si en 2018, le plus en plus de ménages tentent d’échapper au malus écologique en choisissant d’acquérir des modèles qui ne sont pas inclus dans ce système, d’autres risquent fort d’emboiter leurs pas à partir de cette année. Le fait est qu’une nouvelle catégorie de véhicule est désormais concernée depuis le 1er juillet dernier, les pick-up.

En dressant le portrait-robot de la voiture moyenne des Français sur la période de 2018, un baromètre est parvenu à conclure que les tendances ont changé pour accorder de la place à de plus petits modèles. Ceux qui échappent aux fameux bonus-malus. Et tout semble indiquer que cette appétence risque de s’accentuer encore plus puisque les pick-up figurent désormais dans la liste de ceux qui font l’objet de cette taxe écologique.

À noter que jusqu’à fin juin 2019, ces derniers en étaient exclus et que depuis le 1er juillet, ils sont au coude à coude avec ceux qui sont les plus taxés.

Le malus maximal pour le nouveau venu

Comme il a été prévu, le malus écologique s’est appliqué au pick-up au 1er juillet 2019. En effet, ces modèles sont désormais de la liste et il faut dire qu’ils figurent d’ores et déjà parmi ceux qui sont les plus taxés en partant du fait que le système se calcule en fonction :

  • De la puissance fiscale ;
  • Du nombre de grammes de CO2 émis par kilomètre.

Et dans ces domaines, il faut dire que ces gros engins excellents ne seraient-ce que d’énumérer l’émission de gaz à effet de serre en affichant en moyenne entre 190 et 200 g/km de CO2.

Ainsi, les propriétaires choisissant ce type de véhicule devront s’acquitter de 10 500 euros, le montant maximal si l’on se réfère au barème tarifaire du nouveau malus automobile. C’est du moins en ce qui concerne l’achat d’une voiture neuve à partir de cette année si ce seuil est de 100 à 1 000 euros pour les occasions.

Soit, une raison supplémentaire pour les ménages de se tourner vers des références plus petites, moins chères et surtout hors de portée de ce mécanisme de taxation. En effet, ce dispositif est l’une des raisons encourageant les Français à choisir les voitures de moins de 25 000 euros avec un rapport d’émission de CO2 moyen de 113 g/km en 2018 d’autant qu’ils sont motivés par la prime de conversion.

C’est ce qui a d’ailleurs permis à ces dernières de dominer à hauteur de 60% le marché du neuf sur cette période si celles dont le prix dépasse ce seuil ont chuté de 49% en 2017 à 44% un an après.

Les pick-up oui, mais pas tous

Comme susmentionné, le malus écologique concerne désormais les pick-up à l’état neuf ou occasion et qui seront immatriculés pour la première fois en France qu’ils soient obtenus à travers la LOA et la LLD ou achetés directement. En effet, ces modèles ne sont plus considérés comme faisant partie de la catégorie des « utilitaires ».

Ainsi, dès lors que ces 4x4 disposent d’au moins 5 places assises, ils seront taxés. Ce serait aussi le cas pour les véhicules particuliers à usages multiples et transportant des voyageurs. Soit une situation qui touchera généralement les « doubles cabines ».

Toutefois, il faut préciser que certains engins en sont exempts. Notamment ceux dont l’usage est exclusivement utilitaire et principalement lié à l’exploitation des domaines skiables ou des remontées mécaniques.

À souligner que les familles nombreuses disposent d’un certain avantage dans ce domaine puisqu’elles peuvent bénéficier d’une minoration de 20 g/km du taux de dioxyde de carbone par enfant à charge (à partir du 3ème enfant). Ce serait aussi le cas pour les modèles fonctionnant au Superéthanol E85 qui font l’objet d’un abattement de 40% sur les taux d’émission de CO2 sauf pour ceux qui dépassent les 250 g/km.

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