La flotte d’Air France fera bientôt peau neuve

avion Air France

Pour Air France, il est temps d’apporter un coup de jeune à sa flotte. Du moins en ce qui concerne certains modèles qui devraient être remplacés. Dans ce sens, le groupe est en pleine négociation en ce qui concerne les commandes. Et si tout va dans le bon sens, la liste des avions qui devraient prendre la relève sera divulguée d’ici quelques jours.

Dans les jours à venir, Air France prévoit d’annoncer le lancement d’une nouvelle commande d’avions pour remplacer certains modèles de sa flotte court et moyen-courrier dont la plupart sont trop âgées pour continuer.

Il se trouve en effet que ces engins auront bientôt vingt ans d’autant qu’il est prévu qu’ils doivent prendre la retraite en 2021.

N’empêche que d’ici l’horizon 2023 - 2024, l’entreprise compte se débarrasser de certaines machines plus jeunes de la catégorie des gros-porteurs, mais jugées trop onéreuses à l’entretien. Aussi, il faut préciser qu’elle compte également apporter quelques changements concernant le parc de Transavia, sa filiale low cost.

La retraite pour certains modèles

Dans le cadre du renouvellement de sa flotte, Air France prévoit de mettre à la retraite certains modèles.

Du côté des gros-porteurs par exemple, la situation concernera les A380. Du moins, pour les 7 exemplaires restants après la reconduction de 3 modèles en leasing en novembre dernier. Ainsi, il est prévu que ces avions feront leur sortie d’ici quatre à cinq ans alors que les capitaux qui y sont investis ne sont pas encore amortis.

Soit, 3 d’entre eux (en leasing) pour l’année prochaine puis au tour des cinq autres appartenant à la firme par la suite. D’après une source, cette décision serait liée aux coûts trop élevés à l’entretien en précisant que :

« Ben Smith préfère des avions de plus petite taille qui génèrent des recettes unitaires plus élevées. Par ailleurs, il est excédé par les multiples pannes sur ces appareils. Chaque semaine, il y en a un qui est en panne ».

Parmi les courts et moyen-courriers, les appareils de la famille A320 sont de la liste. Entendons par là l’A318, l’A319, l’A320 et l’A321. Pour ces derniers, il est tout simplement temps pour eux d’arrêter puisque d’ici 2021, ils auraient à leur actif vingt années de service.

Concernant la catégorie des low cost, les remaniements se passeront auprès de Transavia. Ainsi, les 38 B737- 800 composants la flotte de cette succursale trouveront bientôt des remplaçants.

Les remplaçants patientent en coulisse

Pour permettre à ces modèles susmentionnés de sortir, Air France a déjà quelques idées en tête pour les remplacer. Il se trouve d’ailleurs que ces derniers patientent d’ores et déjà en coulisse en attendant la décision finale qui devrait être divulguée d’ici fin juillet à l’occasion de la présentation des résultats semestriels du groupe.

En attendant, l’on sait que l’A320 pourrait laisser la place à l’un des modèles suivants :

  • Le B787 ;
  • L’A330 Néo ;
  • L’A350 -1000 ;
  • L’A321 XLR.

Du côté des courts et moyen-courriers, l’on peut citer deux prétendants, l’A220 et l’A320 Néo qui devraient se partager de moitié-moitié la part du gâteau si l’on croit certaines sources. Toutefois, il faut préciser que l’A220 a toutes les chances de l’emporter puisque de nombreux atouts jouent en sa faveur en notant que :

  • Il est moins cher à l’achat ;
  • Il offre des coûts au siège similaire à un avion plus gros de type A321 ;
  • Ses cabines sont très confortables ;
  • Sa consommation de carburant est inférieure à 2 litres aux 100 kilomètres par passager.

Seulement, il représente une certaine faille au niveau du nombre de places en affichant plus de 600 à son bord contre 6 000 pour l’A320 Néo.

Quant à la flotte de Transavia dont l’effectif devrait augmenter pour dépasser la barre de 40 avions, deux possibilités sont envisagées sauf que l’une d’elles demeure secret. Ainsi, l’on connait l’existence du Boeing 737 MAX. En effet, ce spécimen a été choisi, malgré la série d’accidents mortels auxquels il a été impliqué.

À noter cependant que rien n’est encore sûr puisqu’il va falloir attendre la publication des résultats du référendum du SNPL (syndicat national des pilotes de ligne) pour en avoir le cœur net.

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