Les nouveaux usages du véhicule du futur contraignent les manufacturiers à imaginer des produits pouvant s’adapter à tous types de conduites et respectueux de l’environnement. Pour l’heure, le pneu de demain est encore au stade du « projet » même si quelques prototypes commencent à voir le jour. Encore faut-il que ces industriels trouvent les moyens de concilier les performances de leurs produits avec les exigences écologiques.
Face aux avancées technologiques réalisées dans la construction automobile, les manufacturiers n’ont d’autres choix que d’élaborer des pneus en phase avec les voitures qui vont inonder le marché dans les prochaines années.
Il leur faut, entre autres, concevoir des pneus conformes aux exigences particulières des voitures électriques :
D’autre part, les manufacturiers doivent également prendre en compte le développement des réseaux d’autopartage. Selon les prévisions des experts
« Un bon nombre de voitures de société et de voitures particulières seront partagées d’ici 2030 ».
Important Le défi inclut en outre la conception des pneus connectés pour les voitures autonomes.
Dans ce domaine, Goodyear fait figure de pionnier. La marque est déjà en train de mettre au point un pneu intelligent (pouvant informer de son usure).
Afin de pouvoir proposer des produits écologiques, les manufacturiers tentent de trouver des matières pouvant remplacer le caoutchouc et le soufre.
Jusqu’ici, différents matériaux ont été testés et on peut dire que les essais sont concluants.
À titre d’exemple, l’huile de soja mélangée à la silice a permis d’accroître les performances du produit (meilleure adhérence sur piste mouillée et piste sèche, hausse de 10 % de la durée de vie, etc.).
Les cendres issues de la combustion d’écorces de riz font également partie des matières sur lesquelles les ingénieurs travaillent pour la fabrication du pneu du futur. En effet, ces cendres permettent d’obtenir de la silice, nécessaire pour renforcer la résistance de la gomme.
