Une flotte destinée aux déplacements de ses employés exige une grande minutie en matière de gestion. En effet, il est impératif de tenir compte du mode de financement, du choix du carburant, de l’évolution des normes réglementaires, des mobilités alternatives, des mesures concernant la transition écologique, etc. De ce fait, les loueurs adoptent désormais un nouveau mode de fonctionnement.
Avec l’évolution de la technologie et des besoins des entreprises, les gestionnaires de flotte sont récemment devenus des prestataires, des prescripteurs, voire des contrôleurs en matière de mobilité et de sécurité. Les véhicules de fonction doivent en effet prioriser l’autonomie du conducteur et respecter les normes de sécurité dans le domaine.
Cette préoccupation est par ailleurs légitime en raison du poids des flottes d’utilitaires et des voitures de fonction sur le bilan financier des entreprises. Logiquement, les professionnels doivent s’adapter à cette situation. Lors du Mondial de l’Auto, en marge de Paris Expo, les entreprises se sont ainsi concentrées sur la mobilité, le confort et la sécurité de leurs salariés.
La mobilité des employés était au centre des préoccupations des professionnels lors du Mondial de l’Auto qui s’est déroulé durant l’évènement historique Paris Expo. Pour les petites et les grandes structures, ce sujet était de première importance en raison de son impact sur le bilan des entreprises.
Au-delà du côté économique, les entrepreneurs envisagent également d’optimiser leur flotte de véhicules. De plus, le confort de tous les collaborateurs ne doit pas être négligé.
Le conseil est un des premiers services exigés par les entreprises pour leur activité et leur clientèle. Comme l’affirme la directrice marketing d’Arval Karen Brunot. :
« C’est la première demande de nos clients, surtout dans une période de confusion comme celle que nous vivons. L’évolution de la réglementation, la fiscalité parfois contradictoire, les campagnes contre le diesel, la décentralisation des services comme les amendes vers les communes, tous ces aspects sont difficiles à intégrer pour les entreprises. Quel véhicule choisir ? Comment établir une car policy dans la durée ? Au sein d’Arval, notre équipe Consulting aide les entreprises à choisir leurs véhicules et leurs services en fonction de l’utilisation de leurs collaborateurs. Nous établissons des cars policies très personnalisées ».
Karen Brunot.
En définitive, les innovations sont la clé dans le secteur d’après Pierre Mercier, le fondateur d’AutoK7, une Web radio dédiée à l’automobile et un grand spécialiste de l’univers auto en France. En effet :
« Avec les véhicules connectés, l’électronique, la géolocalisation, les entreprises savent désormais où sont leurs véhicules en temps réel. C’est une évolution considérable qui se prépare, de nombreux services et start-up se développent autour de ces innovations ».
Pierre Mercier.
Ainsi, les constructeurs et les loueurs se lancent dans une course à la technologie, afin de permettre aux entreprises de se consacrer à leur cœur de métier. Ils doivent ainsi déléguer la gestion de leur flotte et de leur utilisation au loueur qui dispose de diverses solutions adaptées.
Grâce à divers outils connectés, l’utilisateur aura accès à un tableau de bord retraçant ses scores de sécurité et d’éco-conduite pour autoévaluer son comportement au volant. Cette forme d’autonomie est généralement appréciée par les salariés.
La location d’une voiture de fonction est parfois problématique, surtout en prenant considération des offres disponibles sur le marché pour les professionnels. Face à cette situation, la LLD (location de longue durée) s’avère particulièrement intéressante pour les entreprises.
En effet, rares sont les publicités qui indiquent le prix d’achat sur une voiture, les concessionnaires préfèrent évoquer les mensualités des facilités de paiement. De ce fait, la démarche la plus logique, en tenant compte des remises pour les flottes, serait d’opter pour ce genre de formule pour son entreprise.
Depuis un certain temps, les grandes flottes et même les parcs auto de moindre envergure se sont mis au LLD. Comme le constate Pierre Mercier :
« La croissance des clients “évidents” des loueurs, les grands comptes, les grandes entreprises, etc., est arrivée à un plateau. Ils ont désormais l’opportunité de s’attaquer au marché des plus petites entreprises, voire des artisans ».
Pierre Mercier.
La montée en puissance de la LLD touche même le segment des entreprises, surtout parce qu’elle permet de limiter les coûts associés. En effet, ce genre d’offres inclut rarement des coûts cachés. De ce fait, l’entreprise ne s’embarrassera pas des prix de revente ou des charges sur la maintenance, présentés par le loueur ou le gestionnaire.
Par ailleurs, le loueur est supposé s’occuper de l’entretien, de l’assistance et du dépannage du véhicule, le reporting, le remplacement de la pneumatique, la voiture de remplacement en cas de problèmes, la gestion de l’assurance et des sinistres, etc. Ainsi, selon Guillaume Maureau :
« Quelle que soit la taille de l’entreprise, elles ont toutes la volonté d’externaliser toutes les tâches et fonctions qui ne font pas partie de leur cœur de métier. Aujourd’hui, les gestionnaires de parc dédiés à cette fonction sont de moins en moins nombreux dans les entreprises ».
Guillaume Maureau.
Vu son succès auprès des professionnels, certains loueurs invitent les salariés à profiter directement de la LLD, pour leur compte, à l’instar d’Arval. Comme l’explique Karen Brunot :
« Les grandes entreprises vont ainsi proposer une LLD à titre personnel aux collaborateurs qui ne disposent pas d’un véhicule de fonction. Une façon très appréciée de leur offrir le bénéfice de notre puissance d’achat et de négociation. Le collaborateur loue sa voiture à des tarifs intéressants, c’est positif pour l’image de l’employeur et pour la sécurité des collaborateurs puisque les véhicules bénéficient d’un entretien inclus et régulier ».
Karen Brunot.
Ainsi, face aux besoins de flexibilité des entreprises, les loueurs s’efforcent de s’adapter à la situation et de proposer des solutions de location de moyenne durée à l’instar d’Arval. De cette manière, les entreprises seront en mesure de prendre en charge la mobilité de leurs employés sans d’autres contraintes que le côté logistique de la démarche.
