Le diesel s’efface pour accorder plus de place aux autres sources d’énergie auprès des flottes d’entreprises

pompe à essence diesel

Durant des années, le diesel tient une place dominante auprès des flottes automobiles. Toutefois, force est de constater que la situation tend à changer si l’on croit les données récemment publiées par l’Arval Mobility Observatory. Les modèles dotés d’une motorisation roulant au gazole sont en effet en train de s’effacer doucement pour accorder davantage de place aux autres sources d’énergie.

Rien que durant les huit derniers mois de l’année dernière, le diesel dominait encore le marché des flottes automobiles à hauteur de 85% pour n’accorder que très peu de places à l’essence, à l’hybride ou à l’électrique.

Mais à travers sa statistique annuelle publiée en juin dernier sur la saison 2018, l’Arval Mobility Observatory (ex OVE) a prévu que cette hégémonie aurait tendance à s’estomper.

Ce qui est chose faite d’ailleurs puisqu’entre janvier et juillet 2019, cet organisme a décelé un recul non négligeable alors que l’an dernier, un léger recul de 0,4% a déjà été observé. La preuve que de sérieux changements s’effectuent au sein des entreprises.

Le diesel s’efface progressivement

À travers son baromètre annuel portant sur le marché des flottes automobiles sur la période de 2018, l’Arval Mobility Observatory a permis de découvrir qu’en matière de voiture de fonction, le diesel s’efface progressivement auprès des entreprises même s’il détient encore une place prépondérante dans le système.

Avec 432 325 nouvelles immatriculations enregistrées durant les huit derniers mois de 2018, ce type de motorisation domine en effet le système à hauteur de 85% pour ne laisser que :

  • 11,2% à l’essence ;
  • 1,4% à l’électrique ;
  • 2,2% à l’hybride.

Toutefois, il faut préciser que durant cette période, le diesel a déjà ralenti de 0,4% par rapport en 2017. Et tout semble indiquer que cette tendance n’a fait que s’accentuer entre janvier et juillet 2019 pour afficher une baisse non négligeable de 3% pour 378 669 unités vendues si l’on croit les données de l’Arval Mobility Observatory pour ces sept premiers mois de l’année.

À noter cependant qu’à fin juillet, une légère reprise de 1,67% pour 54 208 véhicules achetés a été observée en précisant que ce bond a été spécialement porté par les VUL qui ont progressé de 13% à 28 122 unités si les VP ont chuté de 8,29% à 26 086 unités.

Place aux autres types de motorisation

Il va sans dire que si le diesel s’efface, c’est pour accorder plus de place aux autres types de motorisation.

Dans, ce sens tout indique que l’essence a pris le dessus en matière de croissance pour afficher 47,11% à son actif pour 16 457 unités vendues, dont 1 678 VUL et 14 779 VP qui ont respectivement progressé de 49,42% et de 46,85 %. Soit, autant de leviers qui lui ont permis d’améliorer sa part du marché à hauteur de 22,20% entre janvier et juillet 2019 si ce rapport n’était que de 11,2% entre mai et décembre de l’année dernière.

Et il faut dire que les autres sources d’énergie ne sont pas en reste si ce n’est que d’énumérer l’accroissement de 36,4% de l’hybride à 3 230 VP et VUL vendues ou encore de celui de l’électricité qui a haussé ses chiffres à hauteur de 58,67% pour 1 931 VUL et VP nouvellement immatriculées.

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