PSA fait une percée sur le marché américain de l’autopartage

logo PSA

Le 25 octobre dernier est à marquer d’une pierre blanche pour PSA. Après plusieurs décennies d’absence sur le territoire de l’Oncle Sam et différentes tentatives d’y retourner, ce constructeur automobile français a fait son entrée à Washington. Son objectif étant de proposer une solution de mobilité en misant essentiellement sur l’autopartage.

Suite à une décision de son président, Carlos Tavares en 2017, PSA est désormais fin prêt à se lancer dans la reconquête du marché américain.

Le groupe a choisi la capitale fédérale pour y faire une percée en lançant un service de mobilité. Celui qui fera profiter à la clientèle des voitures en libre-service, grâce à un système d’autopartage baptisé Free2Move.

Déterminé à effacer l’image morne laissée par la Peugeot 403 de Columbo, il y a de cela près d’une trentaine d’années, le groupe proposera, dans un premier temps, des véhicules ne portant pas sa marque. Il devra également faire face à la concurrence s’il veut étendre ses activités.

Washington comme porte d’entrée

Pour son retour aux États-Unis, PSA a choisi la capitale fédérale comme porte d’entrée. Et si l’on tient compte de l’explication de Michel Stump, directeur des services d’autopartage de l’enseigne en Amérique du Nord, ce choix n’est pas le fruit du hasard :

« Washington avait exactement la bonne taille pour notre lancement ».

Michel Stump.

Et si ce premier essai s’avérait concluant, PSA prévoit d’étendre ses activités en Alabama, en Floride et en Illinois.

Sa stratégie de développement ne s’arrête pas là puisque, l’entreprise aspire à faire homologuer DS, Citroën et Peugeot en Amérique du Nord où elle prévoit également de passer à la commercialisation de ces voitures. Du moins, si l’on tient compte des prévisions de Carlos Larry Dominique, un directeur départemental de PSA sur le territoire nord-américain.

Mais en attendant, l’enseigne doit se contenter d’utiliser 600 véhicules outre ses marques déposées. Entre autres, Chevrolet de General Motors dont 400 Cruze et 200 SUV Équinoxe.

Un terrain de prédilection pour de nombreux opérateurs

Autant dire qu’en choisissant Washington, PSA a choisi un terrain où la concurrence est rude pour mettre en service sa flotte automobile destinée à l’autopartage. De nombreux opérateurs y ont d’ores et déjà imposé leur sceau ne serait-ce que d’énumérer ReachNow de BMW, Car2Go de Daimler, Zipcar d’Avis ou encore Maven de General Motors.

Mais d’après Larry Dominique, PSA espère séduire la clientèle en sortant des sentiers battus :

« Nous voulons nous singulariser et offrir une expérience unique à nos clients ».

Larry Dominique.

Ainsi, grâce à l’application Free2Move sur laquelle s’effectuent la réservation, le paiement, le verrouillage et le déverrouillage, l’enseigne met à la disposition des consommateurs des véhicules en free-floating.

Des moyens de déplacement que l’utilisateur peut louer pour une courte durée (quelques minutes) ou de plusieurs jours moyennant un abonnement de 10 dollars accompagné d’une redevance de 47 cents (par kilomètre parcouru). Mais le plus grand atout de cette offre réside dans deux points cruciaux :

  • La distance parcourue qui peut atteindre 800 kilomètres ;
  • L’absence de contrainte quant aux choix du parking tant que la voiture soit garée à Washington.
Retour au de page