Libre choix de la voiture de société pour un quart des salariés belges

intérieur d'une voiture d'entreprise

Selon une récente étude menée réalisée par la plateforme automobile Gocar, près d’un salarié belge sur quatre ayant droit à un véhicule de société peut choisir librement le modèle et la marque sans restrictions de budget. Les employeurs accordent ce droit aussi bien aux cadres qu’aux jeunes recrues et aux ouvriers afin de les motiver.

La voiture de société, un argument pour fidéliser les talents

En Belgique, sur un marché de l’emploi très dynamique, plus de la majorité des dirigeants d’entreprises ont du mal à trouver les compétences dont ils ont besoin. Aussi, pour fidéliser leurs meilleurs éléments, ils leur octroient différents avantages, dont une voiture de société. Toutefois, l’uniformité des modèles, par ailleurs souvent basiques, ne suffit plus à satisfaire ces travailleurs performants… et exigeants.

Aussi, de plus en plus d’employeurs vont plus loin en donnant carte blanche à leurs collaborateurs dans le choix de leur véhicule pour témoigner de leur appréciation et de leur confiance.

L’enquête de Gocar montre ainsi qu’environ un quart des salariés ayant une voiture professionnelle à leur disposition ne sont pas limités par les budgets standards ni à un constructeur ou un modèle bien précis.

Cette liberté est accordée à 20 % des cadres et 28 % des collaborateurs de plus de 45 ans, mais ils ne sont pas les seuls. La proportion d’ouvriers bénéficiant de ce droit avoisine 33 %, contre un peu moins de 15 % des jeunes.

Pour autant, « carte blanche » ne signifie pas zéro restriction. Généralement, les travailleurs demandent plusieurs devis à des concessionnaires et décident avec leur supérieur du véhicule à commander.

Des restrictions pour les trois quarts des salariés

Hormis ces profils privilégiés pour leur expertise ou leur position à des postes à hautes responsabilités au sein de l’entreprise, les travailleurs doivent respecter un certain plafond de prix, et n’ont accès qu’à une gamme restreinte de marques et modèles.

Quant aux jeunes, si les employeurs se montrent moins généreux dans l’octroi de véhicules de société, c’est parce qu’ils ont la réputation d’être plus imprudents au volant. En leur confiant des modèles simples, leurs supérieurs estiment que le risque de survenue d’accidents graves diminue.

En moyenne, d’après le dernier rapport du SPF Mobilité et Transports, les quelque 440 000 véhicules immatriculés en tant que voitures de société en Belgique ont une durée de vie de 2,4 ans, 3,5 fois inférieure à celle du parc automobile particulier. Les marques les plus prisées par les travailleurs sont BMW, Audi, Mercedes-Benz et Renault.

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