Financer l’usage d’une voiture de fonction au moyen d’une location longue durée (LLD) est un concept qui tend à se démocratiser. À partir d’un classement réalisé par les Échos, on peut constater que les établissements financiers facturent la location à partir d’une centaine d’euros par mois. Cela vaut pour des trajets totalisant 60 000 kilomètres en l’espace de trois ans.
De plus en plus d’entreprises s’orientent vers le leasing afin de mieux gérer le budget lié au fonctionnement de leur flotte. La LLD fait partie de ces solutions qui permettent de se passer des coûts d’entretien et de réparation sur une longue période (au moins un an).
L’idée consiste à payer un loyer mensuel, sur la base d’un contrat. Justement, les prix varient fortement selon les organismes de financement en raison des évolutions réglementaires et de la motorisation du véhicule de fonction.
L’évaluation du prix de cession n’est pas en reste. Il importe donc de comparer le montant des loyers avant de s’engager. En tout cas, les véhicules hybrides ont le vent en poupe.
Rejetant 110 grammes de CO2 par kilomètre et consommant 4,8 litres d’essence tous les 100 kilomètres, une C3 Aircross de la marque française Citroën coûte 250 euros par mois.
En revanche, la location d’une voiture Toyota Corolla hybride de 180 chevaux est facturée à seulement 50 euros de plus. Pour l’électrique Hyundai Kona qui permet de parcourir au moins 400 kilomètres de route de façon autonome, le loyer mensuel s’élève à 450 euros.
Même si les loyers sont très disparates entre les prestataires, les Échos mettent en exergue quelques critères essentiels, susceptibles de faire la différence auprès des entreprises.
Assujetties à la taxe sur les véhicules des sociétés (TVS) qui tient compte des émissions de gaz polluants, les entreprises ont tout intérêt à verdir leur flotte.
ConseilInvestir dans des voitures hybrides ou entièrement électriques constitue donc un moyen de payer le moins d’impôts possible. C’est la raison pour laquelle cette catégorie de voiture de fonction est particulièrement plébiscitée par les sociétés.
D’ailleurs, le futur acquéreur de la Nissan Leaf Acenta, dont le loyer est fixé à 300 euros, obtiendra un bonus de 6 000 euros à l’achat. En plus de bénéficier d’une prime à l’acquisition, les sociétés détenant un parc automobile auront la possibilité de valoriser leur image.
Les courtiers du secteur s’accordent pour affirmer que le contrat est intéressant quand les loyers à débourser mensuellement représentent 1 % du prix de vente de la voiture. En effet, les véhicules électriques sont moins coûteux sur une longue période, par rapport aux modèles qui fonctionnent au diesel.
Dans le même ordre d’idée, les voitures à double motorisation se revendent plutôt bien. Leur valeur résiduelle est supérieure à celle des véhicules fonctionnant au gazole.
