À compter du 20 mai 2018, des changements vont être appliqués lors d’un contrôle technique. Au même titre que les véhicules avec une carte grise normale, les automobilistes ayant une carte grise collection sont également concernés par ces évolutions du contrôle technique. Dans l’ensemble, les voitures de collection vont bénéficier d’une plus grande tolérance.
Le contrôle technique va connaître des changements à partir du 20 mai 2018. Cette mesure a pour vocation d’apporter une certaine harmonisation des procédures au sein de l’Union européenne. Les voitures ayant une carte grise normale ne seront cependant pas les seules concernées.
Les véhicules qui ont une carte grise collection vont également voir leurs procédures de contrôle technique changer. Si les procédures de contrôle technique durcissent pour les voitures normales, elles se montrent plus tolérantes envers les véhicules de collection. Par exemple, cela concerne les normes de sécurité, de pollution et bien d’autres points encore.
En France, une carte grise spécifique est attribuée à ces véhicules de plus de 30 ans : la carte grise collection (CGC). Seule exigence pour obtenir ladite CGC : avoir préservé la voiture très proche de son état d’origine. En d’autres termes, cela implique de ne pas y avoir apporté de modifications majeures.
Il faut par exemple savoir que tout véhicule construit avant le 1er janvier 1960 est exempté de contrôle technique. Quant à ceux qui ont été produits entre 1960 et 1988, la périodicité de leur contrôle technique passe de trois à cinq ans.
C’est un fait : les voitures dans les années 20 ou dans les années 50 n’avaient pas les mêmes dispositifs que celles d’aujourd’hui. Bien des points sont concernés : les normes de sécurité, les normes anti-pollution, etc. Il est donc logique de ne pas imposer à ces voitures de collection les mêmes procédures de contrôle technique.
Par exemple, les ceintures de sécurité sont devenues obligatoires à partir de 1970. Toutes les voitures construites à une date antérieure n’en sont pas forcément dotées. C’est aussi le cas avec le système de rabattement de phares, pour toutes les voitures construites avant le 1er mai 1957.
Le contrôle technique est également plus souple vis-à-vis du système de freinage. Concernant les voitures dont le système de freinage est à câble, celles dont l’année de construction est antérieure à 1920 n’auront pas à passer au banc de freinage pour le contrôle.
Ces mesures peuvent paraître inquiétantes au regard de la sécurité routière. Cependant, il faut se rendre à l’évidence que de telles voitures ne seront pas utilisées en tant que voiture de société ou encore dans les transports de la vie quotidienne. De fait, les risques sont limités.
Quant aux vérifications de normes anti-pollution, plusieurs paliers existent. Comme les premières normes sont arrivées en janvier 1980, les voitures construites auparavant sont dispensées de contrôles anti-pollution.
Quant à celles qui ont été construites après cette date, des taux d’émission de monoxyde de carbone acceptables existent. Ces taux dépendront essentiellement de l’année de construction de la voiture ainsi que de sa motorisation.
