En collaboration avec le CSA, l’OVE vient de publier son baromètre. Les résultats de cette étude démontrent un engouement croissant des entreprises pour les solutions de mobilité alternatives. Ces dernières leur permettent en effet d’optimiser les coûts relatifs à leur flotte automobile, mais également de proposer des moyens de mobilité efficaces à leurs collaborateurs.
Le TCO Scope de l’OVE (Observatoire du véhicule d’entreprise) a pour objectif d’analyser en profondeur les prix de revient au kilomètre des voitures de société. En 2017, les coûts d’usage des VP ont atteint 0,351 € TTC/km pour les VP et 0,266 € hT/km pour les VUL. La hausse est flagrante depuis 2012 et elle n’est pas près de s’arrêter, compte tenu des réformes de la fiscalité automobile prévues.
Par ailleurs, la norme d’homologation WLTP à venir laisse les responsables de flotte d’entreprise perplexes.
Important Près de la moitié d’entre eux pensent que l’entrée en vigueur de ce nouveau cycle pourrait avoir des impacts fiscaux importants non prédictibles d'ici les trois prochaines années.
Les employeurs sont de plus en plus nombreux à proposer des alternatives autres que le véhicule de fonction à leurs collaborateurs. Plusieurs possibilités de déplacement sont mises à la disposition des salariés.
Le covoiturage et l’auto-partage figurent parmi les plus populaires. Le crédit mobilité semble également de plus en plus plébiscité. La majorité des sociétés ne comptent cependant pas remplacer leur flotte par ces solutions.
Par ailleurs, la LLD se présente comme l’option privilégiée, notamment par les grandes compagnies. Les PME, TPE et les petites structures commencent aussi à abandonner l’achat, la LOA et le crédit pour se tourner vers la location longue durée.
Dans le cadre de la transition énergétique et afin de se conformer aux prescriptions de la loi concernant l’usage de voitures polluantes, les responsables de flotte d’entreprise introduisent peu à peu les véhicules à énergies alternatives dans leur parc.
Mais si l’on constate un certain engouement des entreprises pour les modèles hybrides (11 %), électriques (11 %) et hybrides rechargeables (9 %), les autos roulant au GPL, au GNV et à la pile à combustible ne représentent qu’une part marginale de leur flotte (moins de 1 %).
