GPS et radars automatiques pour respecter la limitation de vitesse à 80 km/h

GPS sur mobile

Les excès de vitesse constituent souvent l’une des causes de la mortalité routière. C’est la raison pour laquelle le gouvernement a décidé de procéder à une nouvelle régulation de la circulation. Depuis le début du mois de juillet, la vitesse maximale autorisée sur les routes secondaires est de 80 km/h. Afin d’éviter d’éventuelles sanctions, les conducteurs sont invités à mettre leur navigateur GPS à jour. Ils devront également redoubler de vigilance au volant, car le système de contrôle sanction automatisé fera l’objet d’un paramétrage.

Concernant les routes secondaires bidirectionnelles et sans plein-terre central, la vitesse maximale autorisée a été réduite. Elle passe désormais à 80 km/h, si elle était de 90 km/h auparavant. Même si cette mesure relative à la sécurité routière est impopulaire, les conducteurs, eux, devront s’adapter. Dans ce cas, il serait indispensable de mettre à jour les GPS.

D’ailleurs, les autorités comptent déjà sur les radars automatiques installés aux alentours des routes secondaires, pour faire respecter la loi en vigueur. Cette décision de régulation du trafic routier, prise par le président de la République, permettrait de réduire le taux de mortalité sur les réseaux routiers.

Des outils de contrôle d’excès de vitesse opérationnels à partir du 1er juillet 2018 ?

Les conducteurs de véhicules sont censés respecter la nouvelle limitation de vitesse imposée par le gouvernement, à compter du 1er juillet 2018. Désormais, ils ne devront plus dépasser les 80 km/h lorsqu’ils circulent sur le réseau secondaire.

Les routes concernées sont celles à double sens et sans séparateur central. Il en existe près de 400 000 kilomètres sur le territoire national. La limitation de vitesse n’inclut donc pas les routes nationales, ni les routes à trois ou quatre voies.

Pendant que les radars situés sur les routes concernées par le changement de vitesse sont en cours de paramétrages, les constructeurs de GPS proposent une mise à jour de leurs systèmes.

Navigateurs GPS, système de reconnaissance de panneaux, radars… tout y passe

Les conducteurs et les motards utilisant une application mobile comme TomTom doivent procéder à une mise à jour de la cartographie et des limitations. Ils pourront ensuite enregistrer les cartes dans la mémoire de leur téléphone. Ceux qui ont acheté un boîtier GPS pourront également bénéficier d’une mise à jour, que le véhicule concerné soit une moto, une voiture de fonction ou un camion.

Lorsqu’il s’agit d’un véhicule équipé d’un GPS intégré, la mise à jour est souvent payante.

Néanmoins, il est préférable de dépenser quelques centaines d’euros que de se faire retirer quelques points de permis.

Bon nombre de modèles de véhicules récents sont dotés d’un système intégré permettant de reconnaître les panneaux de limitation. Grâce aux caméras, les nouvelles limitations s’afficheront automatiquement. Encore faut-t-il que ces panneaux soient tous remplacés.

Quant aux autorités, elles comptent paramétrer les radars automatiques à distance, pour assurer le respect de la réglementation. Ils sont beaucoup plus fiables (que les gendarmes) et donc plus efficaces car tous sauront qu’ils risquent d’être contrôlés à tout moment.

Une éventuelle baisse de la mortalité routière

L’objectif de cette nouvelle réglementation réside dans la volonté de réduire les accidents de la circulation et ainsi de sauver 400 vies environ chaque année. L’intention est donc louable, même si une expérience similaire avait déjà été réalisée quelques années auparavant, sans avoir produit les effets escomptés.

Par ailleurs, il faut savoir que pour parcourir 10 kilomètres, il faudra 45 secondes de plus. Traverser une route de trente kilomètres prendra ainsi trois minutes supplémentaires pour le conducteur.

La baisse de vitesse sera appliquée sur une durée effective de deux ans. À cette issue, les départements pourront constater si la limitation de vitesse sera maintenue ou non.

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