Amazon projette de collaborer avec les transporteurs routiers. Cette entreprise spécialisée dans le commerce sur Internet veut faire voyager ses drones de livraison sur la toiture des camions de transport. La stratégie vise à limiter le temps de vol de ses gadgets. Ces derniers ne prendront leur envol que lorsqu’ils seront à proximité de leur destination.
Le géant du Web Amazon a lancé les premiers tests pour ses drones de livraison vers la fin de l’année 2016. Le périmètre d’action de ses gadgets volants reste du moins limité.
L’entreprise décide d’élaborer certaines stratégies dans le but de se préparer à des projets plus conséquents sur le court terme. Elle travaille ainsi sur de nombreux brevets pour que ses marchandises puissent être opérationnelles.
En février dernier, l’administration américaine a d’ailleurs autorisé l’enseigne à poser ses robots de livraison sur le toit des camions routiers. Les drones ne procéderont au décollage que lorsqu’ils seront suffisamment proches de leur destination. Cette mesure pourrait être un levier pour éviter certains obstacles.
Le leader du commerce en ligne Amazon se réjouit de l’obtention de son autorisation d’exploitation en début février dernier. En effet, le Bureau américain des brevets a autorisé la société à se servir des camions routiers pour transporter ses drones de livraison.
Le procédé consiste à coller les gadgets volants sur le toit des véhicules jusqu’à ce qu’ils soient assez proches de leur destination. Dès lors, ils procéderont au décollage. Et les machines pourront se poser sur n’importe quel camion qu’il soit en mouvement ou arrêté.
Par ailleurs, Amazon se montre encore plus ambitieuse. L’enseigne ne se limite pas à ses transporteurs. Elle souhaite établir une stratégie de partenariat avec d’autres opérateurs dans le domaine. Le but est de permettre aux machines mobiles de se déplacer d’un engin à un autre.
Ce géant du Web se doit d’utiliser des outils ultra-performants pour garantir le bon fonctionnement du procédé. Il doit miser sur un bon logiciel de calcul pour déterminer le nombre de camions à mettre à la disposition d’un drone. Mais également, pour un suivi en direct des Transport Management System (TMS) des divers collaborateurs.
Le brevet obtenu par Amazon précise bel et bien que certaines composantes doivent paraître sur la toiture des véhicules dans l’optique de garantir la sécurité de la pratique. À l’évidence, une voiture de fonction ne pourrait pour le moment pas rentrer dans le lot.
Les législateurs ont de ce fait exigé à ce que les drones puissent uniquement se fixer sur des camions équipés d’un système d’arrimage assez performant. Ceci pour éviter les éventuels effets d’accélérations sur autoroute.
Le principal objectif de la stratégie d’Amazon est de permettre à ses drones d’économiser de l’énergie. D’ailleurs, ces derniers peuvent se recharger après s’être posés.
De plus, la pratique est moins risquée en ce qui concerne les destinations un peu plus éloignées. D’autant qu’il existe différents obstacles à prendre en compte, surtout en zone urbaine.
