Le gouvernement est sur le point de promulguer une loi portant sur le transport et la mobilité. Il s’agit là d’un moyen d’encourager le covoiturage, entre autres. L’application de cette législation s’accompagnera aussi d’un lot d’infrastructures. Ces éléments ressortent surtout du discours de la ministre des Transports, lors de la clôture des Assises de la mobilité.
Les dernières Assises de la mobilité ont été très révélatrices des grandes lignes d’une loi qui sera prochainement votée. Elle encouragera surtout le développement du covoiturage de courte-distance. Le gouvernement y voit la solution idéale pour dissiper les bouchons caractéristiques des heures de pointe.
De leur côté, les entreprises se réjouissent également de cette mesure : les financiers seront obligés d’assouplir leurs conditions d’octroi de prêt pour financer l’achat de véhicules professionnels.
Le gouvernement se donne d’ailleurs les moyens d’atteindre ces objectifs, notamment en prévoyant la construction de diverses infrastructures. Parmi celles-ci figurent des parkings et des voies réservées, aussi bien sur les autoroutes que dans les zones reculées.
Lancées par le gouvernement en septembre 2017, les Assises de la mobilité ont mis en avant tout un lot d’innovations et de bonnes pratiques. Celles-ci donnent déjà d’ores et déjà des idées précises sur la loi annoncée pour 2018.
Elles ont été étayées par Elisabeth Borne, ministre des Transports, lors de son discours de clôture. L’évènement a également été marqué par une dernière journée riche en préconisations de la part de différents groupes de travail.
En effet, ils ont fait des suggestions quant à la meilleure manière d’inscrire les déplacements sous le signe de l’écologie et la sûreté, entre autres.
À en croire les connaisseurs du dossier, la loi qui devrait être votée en 2018 portera notamment sur le développement du covoiturage de courte-distance. Pour le gouvernement, il s’agit là de la solution pour alléger les embouteillages aux heures de pointe.
Elle devrait aussi mettre fin aux « déserts de mobilité » : la circulation sera au rendez-vous, même dans les zones non desservies par les transports en commun. Du côté des entreprises, le financement véhicule professionnel a aussi toutes ses chances d’être boosté par ce futur texte.
La promulgation de cette loi devrait aussi s’accompagner de l’élaboration de diverses infrastructures. Le gouvernement prévoit par exemple la construction de parkings et des voies dédiées. Sur les autoroutes, des voies réservées au covoiturage vont également être créées.
L’autocar Express se verra aussi attribuer une voie réservée, en vue d’un accès plus fluide vers la gare RER de Massy-Palaiseau.
En outre, lors de son discours de clôture des Assises de la mobilité, la ministre a encore fait savoir de l’expérimentation à venir d'une technologie innovante en Île-de-France. Celle-ci a pour rôle de s’assurer que tous les véhicules circulant sur les voies réservées transportent plus de 2 personnes.