Le choix entre la location et l’achat d’un VUL se fait au cas par cas. Le parc en LLD se développe, d’après un baromètre annuel du SNLVLD. Toutefois, il est préférable pour une entreprise d’acheter des véhicules surtout lorsque celle-ci investit dans des aménagements spécifiques et qu’elle veut les faire durer.
De nombreux critères doivent être considérés en choisissant entre la location et l’achat d’un VUL. Parmi eux, on retrouve l’activité de l’entreprise, les conditions de circulation, les contraintes et le budget.
Les chiffres du baromètre annuel du SNLVLD (Syndicat national des loueurs de véhicules en longue durée) attestent que le parc en LLD affiche une progression de 5,5% en 2016 par rapport à l’année précédente.
La solution tout en un proposée par la LLD attire davantage de professionnels souhaitant bénéficier des derniers modèles. Ceux-ci les renouvellent souvent au bout de quelques années d’utilisation. Ils peuvent ainsi profiter des innovations, tout en maîtrisant leur budget, avec des loyers connus à l’avance.
Les kilométrages des VUL sont très élevés. Il est préférable de privilégier l’achat. Sylvie Forte, directrice marketing et communication d'Ocean, spécialiste de la gestion de flotte et de la géolocalisation, explique que :
Souvent, la flotte auto représente la deuxième ou la troisième charge de la TPE. Ce poste budgétaire est rapidement sous tension lorsque les véhicules utilitaires légers nécessitent des aménagements spécifiques. Voilà la raison pour laquelle certains de nos clients choisissent de les acheter et de les laisser en circulation au-delà de 8 ans.
Sylvie Forte.
Si l’entreprise est propriétaire des véhicules utilitaires légers, il faut toutefois savoir qu’elle doit gérer de nombreuses tâches chronophages telles que les réparations, les contrats d’entretien ou encore les contrôles techniques.
Aujourd’hui, la location longue durée (LLD) connaît de plus en plus de succès. Cette pratique permet à une entreprise de préserver sa trésorerie. Cependant, il faut rester attentif au ratio durée/kilométrage à ne pas dépasser. Laurent Garnier, directeur de la zone ouest chez Fraikin, indique que :
La LLD se justifie à partir de 25 000 à 30 000 kilomètres par an. Elle permet¬ de rouler dans un véhicule en parfait état.
Laurent Garnier.
En outre, les loueurs imposent des frais inappropriés. En ce qui concerne Fraikin, le groupe justifie cette politique par son positionnement sur le marché. Il ne propose que des véhicules industriels utilitaires et commerciaux. Laurent Garnier estime que :
Notre positionnement est clair. Nous ne facturons pas de frais de restitution, hormis en cas de sinistre non déclaré. Ainsi, le loueur tolère les enfoncements très légers, les rayures et les pneumatiques usés à 50%.
Laurent Garnier.
Il faut savoir qu’un contrat de LLD est également accompagné de services complémentaires tels que l’entretien, l’assurance, les réparations, etc. Ces prestations permettent aux automobilistes de rouler en toute tranquillité.
