Le nouveau projet de loi du gouvernement belge dénommé «cash for cars» et qui consiste à offrir la possibilité aux gens d’échanger leur voiture de société contre une indemnité de mobilité va bientôt être discuté au Parlement. Cette mesure a pour objectif de diminuer le nombre de véhicules en circulation sur les routes et réduire ainsi les émissions de CO2.
Le principe est simple. Tout détenteur d’une voiture de société pourra, après avoir formulé une demande auprès de son employeur et avoir obtenu son accord, l’échanger contre un certain montant, versé par l’employeur, qui lui servira à assurer ses déplacements.
L'indemnité de mobilité est égale à la valeur pour le bénéficiaire de l'avantage de l'utilisation de la voiture, calculé selon le barème suivant : 6/7 de la valeur catalogue de la voiture de société, avec une majoration de 20% si l'employeur prenait déjà à sa charge le coût du carburant.
Un autre projet de loi est également en préparation avec les différents partenaires sociaux (patrons et syndicats) afin de proposer d’autres alternatives aux travailleurs et de favoriser l’utilisation de moyens de transport alternatifs comme le vélo, le bus ou les voitures partagées.
Le but est de proposer aux travailleurs un grand nombre de possibilités pour qu’ils puissent choisir celle qui leur convient le mieux en fonction de leur situation.
Selon un sondage d’opinion menée par le SD Worx, un peu plus de la moitié des travailleurs (51,8 %) est favorable à la mise en place d’un budget mobilité. On note cependant un écart important entre les travailleurs qui n'ont pas de voiture de société et ceux qui en possèdent déjà une. Parmi les derniers, seulement 26,7 % adhèrent à la mesure.
Important L’étude fait également ressortir que seuls 5 % des travailleurs sont prêts à utiliser d’autres moyens de mobilité et à abandonner totalement leur voiture de société et que 20 % des personnes interrogées choisiraient un modèle plus petit.
Le peu d’enthousiasme à l’égard de cette mesure vient de différentes causes :