Indubitablement, l’électrification des véhicules fait partie des nouvelles priorités des conducteurs. Le CO2 issu du transport routier représente 30% du total des émissions en France. Même si le 100% électrique progresse, il peine à séduire le plus grand nombre de consommateurs. Il se pourrait alors que l’avenir de la mobilité de demain repose sur la technologie hybride rechargeable.
L’impact environnemental du transport routier en France est inquiétant. En effet, il représente 30% du total des émissions de gaz à effet de serre.
Quand on sait que le Plan climat envisage de mettre fin à la vente de véhicules à essence ou diesel d’ici 2040, il serait préférable de se pencher sur l’alternative idéale pour s’adapter aux contraintes écologiques et de santé publique.
D’après une étude menée par IFP Énergies nouvelles et l’Ademe, l’hybride rechargeable serait la technologie qui répond au mieux à ces attentes, tant sur le plan de l’émission de GES que sur l’expérience utilisateur.
Les motorisations à essence et diesel ont bercé la plupart des Français depuis leur tendre enfance. Et pourtant, les contraintes écologiques poussent le gouvernement à s’orienter vers la suppression de ces technologies à moyen terme.
Le transport représente le secteur qui émet le plus de gaz à effet de serre (GES) en France. Ainsi, la transition énergétique de la mobilité s’avère plus qu’indispensable.
Important Dans le Plan climat présenté en 2017 par Nicolas Hulot, il est question de réduire considérablement ces émissions de GES. La suppression des véhicules à moteur thermique d’ici 2040 fait partie des mesures prévues.
Par ailleurs, les constructeurs seront également tenus par l’Union européenne de commercialiser des véhicules dont l’émission de CO2 est inférieure à 95 g/km à partir de 2021. Les perspectives des motorisations thermiques sont alors limitées pour les décennies à venir.
L’Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (ADEME) et l’IFP Énergies nouvelles ont réalisé une étude concernant la technologie du transport de demain, compte tenu de ces contraintes d’électrification et de réduction des émissions de GES.
C’est la technologie hybride rechargeable qui a été désignée comme répondant à tous les critères écologiques. Il se pourrait alors que dans les décennies à venir, un financement véhicule professionnel serve à constituer une flotte utilisant cette technologie au lieu des voitures à essence ou diesel.
L’étude apporte toutefois une précision quant à la rentabilité des véhicules équipés d’une telle motorisation :
Ces véhicules doivent cependant être utilisés très régulièrement de façon à amortir l’impact de la fabrication de la batterie. Celle-ci doit être rechargée quotidiennement pour maximiser l’utilisation en mode électrique. Sur des trajets quotidiens (inférieurs à 50 kilomètres), cette technologie améliore l’impact environnemental par rapport aux autres véhicules étudiés, grâce à la taille de la batterie.
Pour l’heure, une production de grande échelle n’est pas encore envisageable en raison du coût élevé de fabrication. Cependant, celui-ci devrait s’abaisser d’ici 2030.
