Faut-il adopter le crédit mobilité ?

une femme dans son véhicule

Le « crédit mobilité » associe la mise à disposition d’un petit véhicule pour le trajet domicile-travail, et un budget destiné aux autres modes de transport utilisés de manière ponctuelle, comme le taxi ou la location d’une voiture. Les prestataires proposent différentes formules, mais la mise en œuvre de cette solution reste encore complexe.

Une formule pragmatique pour les salariés

Ce type d’offre a vu le jour en 2013 avec la start-up Carbox, rachetée en 2015 par Europcar et rebaptisée Ubeeqo. Il s’agit d’une solution plutôt pratique, notamment pour les salariés des grandes métropoles, car ils peuvent bénéficier des transports en commun et mieux éviter les aléas de la circulation urbaine et les problèmes de stationnement.

Athlon, arrivé sur le marché en 2017, propose une offre plus concise en mettant à disposition un véhicule de fonction modeste et un crédit mobilité défini en termes de jours de location courte durée, le tout calculé selon le budget prévu par la car policy de l’entreprise cliente.

Pour optimiser le crédit mobilité, Ubeeqo a pour sa part mis au point une formule d’autopartage. Selon Emmanuel Nedelec, le directeur général, il s’agit de

proposer un véhicule pour deux à quatre collaborateurs, qui suivent des règles de priorité.

Emmanuel Nedelec

Des offres attractives, mais difficiles à cerner

Les formules de crédit se veulent moins coûteuses que la location classique, promettant de ne pas dépasser le budget de votre car policy. Leur montant est calculé sur la base du TCO : plus celui-ci est élevé, plus l’enveloppe du crédit mobilité est importante.

Par exemple, pour une voiture de fonction avec un coût d’usage de 11 610 €, Ubeeqo fournit une petite citadine et un crédit de 2 587 €, contre 1 034€ de crédit pour un TCO à 9 236 €.

Important L’autopartage permet d’augmenter le crédit mobilité en mutualisant le TCO.

Le crédit est une solution intéressante pour les véhicules utilisés à moins de 10 % de leurs capacités. Toutefois, avant de s’engager, il faut identifier les collaborateurs intéressés, calculer le TCO des véhicules et prendre en compte les conditions et échéances des LLD.

À l’usage, un suivi annuel du crédit est requis pour optimiser les bénéfices. Enfin, le crédit ne bénéficie pour l’instant d’aucun avantage social ni fiscal.

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