En Belgique, le diesel n’a plus sa place d’antan

Un homme à la pompe à essence

Le 30 juillet dernier, la Fédération belge de l’automobile et du cycle a indiqué que les automobilistes belges étaient de plus en plus nombreux à bouder les voitures à motorisation diesel. Plusieurs facteurs sont à l’origine de ce phénomène à savoir l’impact environnemental, la hausse des prix à la pompe, et bien d’autres encore.

Il est loin, le temps où le diesel avait la cote en Belgique. La Febiac a annoncé qu’au cours du premier semestre 2018, ce type de motorisation n’a représenté que 36,1% du parc automobile belge.

Dans le détail, c’est en Wallonie que la proportion des véhicules diesel est la plus élevée. Il faut noter que cette étude concerne particulièrement les clients privés.

En effet, le diesel connaît un succès discontinu auprès des flottes d’entreprise, dans la mesure où les distances parcourues par ces véhicules sont importantes. Il représente alors 56% des voitures de société en Belgique.

Les automobilistes belges rompent avec le diesel

Les clients particuliers belges se désintéressent de plus en plus de la motorisation diesel. En effet, la Fédération belge de l’automobile et du cycle a affirmé en fin juillet que les véhicules à essence étaient plus nombreux, loin devant le diesel.

En effet, les automobilistes belges négligent l’utilisation de ce type de motorisation, pour de nombreuses raisons. Par exemple, les contraintes environnementales poussent davantage de Belges à s’orienter vers les motorisations à essence ou hybrides.

De plus, le diesel est désormais plus cher que le Super 95 – E10 en Belgique, à 1,5520 euro contre 1,54 euro le litre. Le prix du diesel B10 (1,56euro) se rapproche d’ailleurs de ceux du Super 98 et du Super 98 – E10, respectivement à 1,61 euro et 1,6190 euro).

Quant au Diesel XTL, il bat tous les prix à 1,88 euro le litre. Il est indispensable de rappeler que ce diesel de synthèse affiche des réductions importantes des émissions de CO2, sans nécessiter une quelconque modification ou une adaptation des motorisations diesel classiques.

La motorisation à essence est la plus prisée

La Fédération belge de l’automobile et du cycle indique alors que lors du premier trimestre 2018, la motorisation à essence a dépassé de loin celle au diesel, tandis que l’hybride n’en est qu’à ses balbutiements.

Si l'on se concentre exclusivement sur les immatriculations effectuées au nom de personnes privées, la part de marché de la motorisation diesel chute pour l'ensemble de la Belgique à 18,6%, contre plus de 77% au bénéfice des motorisations essence.

Au niveau des différentes régions, c'est en Wallonie que la part de marché du diesel demeure la plus importante auprès des clients privés avec 26,9% de parts de marché (19.114 unités) contre 12,5% pour la Flandre (11.057 unités) et 14,1% à Bruxelles (1.281 unités).

Une tendance qui ne concerne pas les véhicules d’entreprise

La Febiac indique également dans son rapport que cette tendance ne s’étend pas aux flottes d’entreprise. En effet, bon nombre de sociétés ne s’offusquent pas d’utiliser une voiture de société à motorisation diesel.

La raison est simple : ces véhicules d’entreprise réalisent souvent de très longs trajets. Au niveau du coût d’entretien et de la consommation de carburant, les voitures à motorisation diesel sont encore les plus adaptées pour l’heure.

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