Le pays du Soleil Levant est sans conteste friand de nouvelles technologies. Il projette entre autres de développer des projets aéronautiques, notamment le lancement de voitures volantes d’ici la prochaine décennie. Et qui aura lieu d’optimiser le transport. Un groupe a, de ce fait, été créé par le gouvernement japonais dans lequel se figurent Airbus et Uber.
Dans sa soif de technologies innovantes pour appuyer le développement de son pays, le gouvernement japonais veut se lancer dans le déploiement de voitures aériennes.
Dans le cadre de ce projet qui devra faciliter le transport sur tout le territoire urbain ou périphérique, une vingtaine de sociétés ont été regroupées dont Uber et Airbus pour une mission de dix ans au maximum.
Bien que la première réunion du groupe ait déjà eu lieu au cours de ce mois avec une feuille de route à la clé, seule une poignée des acteurs membres ont jusqu’ici manifesté leur enthousiasme. Bon nombre d’entre eux n’ont encore rien déclaré.
Désireux de se développer davatange, le Japon a décidé de se pencher sur la technologie aéronautique et de mettre tout en œuvre pour voir circuler des véhicules aériens sur tout son territoire. La mise en place d’infrastructures et de lois y afférentes fait d’ailleurs partie de ses projets urgents.
Pour y parvenir, le gouvernement japonais s’est empressé de réunir des géants du transport et des leaders dans la construction automobile afin de constituer un groupe. Selon des sources proches du dossier, une vingtaine de sociétés de grande envergure ont reçu l’ordre de mission dont le délai s’étend sur dix ans.
Interviewé au cours de ce mois sur les objectifs de ce projet, le ministre de l’Économie, Hiroshige Seko, déclare que l’usage des voitures volantes arriverait à réduire les problèmes d’embouteillage dans le milieu urbain.
En outre, il sera plus facile d’atteindre les zones escarpées et les îles reculées en cas d’éventuelles catastrophes. Par ailleurs, le tourisme en sera aussi optimisé.
Aribus, Boeing et Uber sont parmi les acteurs qui ont répondu à l’appel du Japon. Ce dernier a d’ailleurs convié les délégués du groupe à se réunir tous les mois, leur premier rassemblement s’étant déroulé le 29 août 2018. Une feuille de route pour l’année a été à l’ordre du jour dans le but de mener à bien le projet.
Uber a réitéré son souhait d’investissement. Son enthousiasme s’explique certainement par ses déclarations de mai dernier.
L’entreprise américaine a en effet annoncé disposer de 20 millions d’euros à investir sur cinq ans dans un centre de recherche situé à Paris. L’on estime qu’il s’agit des voitures volantes. Il faut savoir qu’elle opère aussi dans le financement véhicule professionnel.
Mais pour revenir au projet japonais, les constructeurs nationaux n’ont pour le moment émis aucuns avis. Plusieurs sociétés étrangères ont pourtant confirmé leur collaboration dans la réalisation de ce nouveau moyen de transport. Notamment Audi et Daimler, mais aussi la Chinoise Geely.
