La région de Bruxelles veut réduire le nombre de voitures de société

Voitures en Belgique

La région bruxelloise va compter moins de véhicules de société. Son gouvernement vient en effet de finaliser un plan concernant principalement les entreprises afin de faire diminuer la circulation. Ainsi, à partir de 2018, celles qui comptent plus de 100 salariés auront l’obligation de proposer à ces derniers des alternatives pour leurs déplacements.

Un nouveau plan pour réduire la circulation à Bruxelles

Malgré une régression d’environ 14 % de la circulation dans la capitale belge, les autorités régionales souhaitent une baisse plus drastique. Pour cela, elles visent particulièrement les voitures de société et ont mis au point un plan spécial pour les entreprises implantées dans la région.

Concrètement, les entreprises dont l’effectif dépasse 100 personnes devront émettre des propositions en complément ou en remplacement du parc de véhicules professionnels. Selon la ministre bruxelloise de l’Environnement, Céline Frémault, il s’agit d’encourager l’adoption de solutions de mobilité « plus douces ou plus durables ».

Important Ainsi, les entreprises peuvent se tourner vers un véhicule moins cher associé à un vélo ou un titre de transport, ou encore un « package mobilité » composé d’abonnements à différents modes de déplacement (auto-partage, vélos en libre-service, chèques taxis, etc.).

D’ailleurs, les « crédits mobilité » vont certainement enregistrer une forte croissance à la suite de l’annonce de cette mesure.

Des délais serrés pour les dirigeants des entreprises

Les travailleurs bruxellois sont nombreux à se réjouir de ce nouveau plan de déplacement des entreprises, étant assez peu utilisateurs de la voiture de société. Le patronat aussi semble globalement bien accepter cette nouvelle exigence du gouvernement.

Olivier Willocx, administrateur délégué de la chambre de commerce bruxelloise (BECI), s’est par exemple dit disposé à abattre quelques barrières et avoir des échanges ouverts.

Il reste que le délai est court, et risque de poser problème à certains dirigeants, même si ces dernières années, ils ont déployé des efforts importants pour réduire la place de la voiture.

En effet, avant le 30 juin, elles ont dû effectuer leur diagnostic de mobilité. Ensuite, l’échéance étant dans moins de 6 mois, il faut donc parvenir à élaborer rapidement un plan d’action conforme aux impératifs.

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