
Depuis quelque temps, la LLD attire de plus en plus de PME. Malgré les appréhensions, la LLD propose des options diverses qui tendent à rassurer les PME. Et avec ses services tout inclus, elle peut intéresser les entrepreneurs. Malgré tout, il est essentiel d'analyser les fréquences d'utilisation du véhicule avant de passer à la LLD.
La LLD, ou Location de Longue Durée, est un marché en pleine expansion avec un fort potentiel de progression auprès des PME.
Important Certes avec un taux de pénétration de 24 % auprès des PME, la LLD a de bons arguments pour convaincre les entrepreneurs de choisir cette alternative qui propose un service tout inclus comprenant la maintenance, l'assistance, l'assurance, les pneumatiques.
De plus, elle permet d'assurer une transparence au niveau des coûts à prévoir durant la durée du contrat. Si pour l'heure, des questions demeurent auprès des PME, les LLD proposent des options intéressantes. Ainsi, pour Lease Plan, un contrat d'assurance tous risques inclut une couverture des frais de remise en état jusqu'à 1 200 euros TTC.
Par ailleurs, face à l'appréhension des PME à passer au LLD – puisqu'elles possèdent déjà des flottes auto –, des entreprises comme Alphabet proposent de racheter les véhicules à un prix qui correspond à leur valeur comptable.
Important Passer à la LLD n'est donc pas évident au premier abord. Car tout dépend de la fréquence d'utilisation du véhicule par la PME.
Certaines entreprises préfèrent acheter leurs propres véhicules. Sur une longue durée de huit à neuf ans, l'utilisation de la voiture est amortie... ou pas, car le coût de l'entretien est exponentiel avec le nombre d'années d'utilisation, la facture peut parfois être très importante.
De plus, l'entreprise ne jouit pas des nouvelles technologies avec des automobiles qui passent de mode et perdent de leurs valeurs marchandes. Avec une moyenne de quatre à cinq ans, la LLD permet de maintenir des véhicules en bon état, la revente sur le marché de l'occasion n'est pas difficile par la suite.
Néanmoins, les PME doivent bien réfléchir avant de sauter le pas. Car à moins de 15 000 km/an, l'entreprise peut conserver le véhicule bien plus longtemps. Au-delà de 30 000 km/an, la LLD devient une alternative très intéressante.