L’algorithme au volant, c’est pour quand ?

Algorithme des voitures

D’ici quelques années, les chauffeurs de véhicules vont passer le volant à des ordinateurs. Ce n’est plus de la science-fiction et le calendrier de la transition est déjà à l’étude chez de nombreux constructeurs. Ce passage inéluctable aux véhicules autonomes va profondément modifier le marché de l’emploi et des millions de personnes vont devoir se reconvertir.

En route vers les voitures autonomes

S’il est un domaine où la fiction va rapidement devenir la réalité, c’est bien le secteur du transport. D’ici quelques années, l’automatisation de nos véhicules va profondément changer notre façon de nous déplacer.

Non seulement de nombreux constructeurs automobiles ont fait de la voiture autonome leur objectif prioritaire. Mais ces Toyota, Nissan, BMW ou Renault se retrouvent en concurrence avec les maîtres de l’algorithme que sont Apple et Google.

Certes, les précurseurs comme Tesla rencontrent des difficultés à faire passer la voiture sans chauffeur du rêve à la réalité. Mais vous avez peut-être déjà croisé, sans le savoir, un de ces véhicules autonomes, avec simplement un ingénieur à bord en cas de problème.

Même des sociétés comme Uber semble prête à changer totalement de modèle économique et à supprimer l’humain de leur parc automobile. A Pittsburg, l’entreprise teste déjà des taxis sans chauffeur, dont les avantages sont indéniables : elles ne sont pas distraites, roulent prudemment et ne sont jamais fatiguées. De plus, elles ne demandent pas de salaire.

Uber vient également de recevoir sa première livraison de poids lourds sans chauffeur, conçus par une startup californienne. Le transport de marchandises devrait en effet être le premier bénéficiaire de cette révolution et des convois sont déjà à l’essai sur certaines autoroutes, à l’image des trains de marchandises.

D’ici 2020, on devrait voir des navettes autonomes à Paris entre les aéroports et les gares. Et devraient suivre rapidement les bus scolaires ou de transport urbain, et même les voitures de société sur des parcours réguliers.

Et l’humain dans tout cela ?

Cette évolution inéluctable du monde du transport va sans doute faire perdre leur travail à de nombreux chauffeurs, même si, dans certaines situations, la présence d’un humain restera indispensable, soit pour des raisons de sécurité, soit par obligation. On parle déjà des « last mile coaster », pour conduire les camions quittant les convois autonomes sur autoroute vers leur destination finale en ville.

A l’inverse, de nouveaux métiers sont déjà très demandés, comme les ingénieurs en robotique ou en intelligence artificielle. Il faudra également de nombreux « aiguilleurs de la route » pour surveiller à distance ces véhicules autonomes.

Au bout du compte, la véritable question est de savoir si nous allons réussir la transition vers ce « meilleur des mondes » qui sera bientôt notre quotidien.

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