Bientôt la fin des voitures thermiques

 Concept voiture électrique

Le monde est en pleine mutation et la demande en pétrole connaîtra bientôt son Peak oil Demand. Les pétroliers prévoient cette date entre 2025 et 2040, l'avènement de la voiture hybride ou électrique n'est pas loin.

Le Peak Oil Demand

Certes, l'utilisation du véhicule électrique ou hybride est encore très faible, avec deux millions de voitures sur le milliard en circulation dans le monde en 2016. Mais à l'horizon 2040, cela devra changer. La voiture de fonction de demain sera un modèle hybride, c'est en tout cas l’avis du PDG de Royal Dutch Shell, Ben Van Beurden.

Selon le centre de recherche de Novethic, on s'avance vers le Peak Oil Demand, un pic théorique de la production de cette énergie fossile avant sa régression.

Important En 2016, 96 millions de barils par jour ont été consommés dans le monde, avec une croissance prévue à plus d'un million de barils pour les prochaines années.

Pour le Boston Consulting Group, ce pic pourrait survenir entre 2025 et 2030. Même prévision pour Shell. Autre étude, avec une croissance du PIB mondial de plus de 3 % et un prix du baril modéré, ce Peak Oil Demand pourrait se situer entre 2025 et 2030.

Statoil estime que ce pic se manifestera en 2030, BP annonce sa prévision pour 2040, idem pour l'Agence internationale de l'énergie (AIE). Chevron et Exxon, eux, préfèrent ne rien avancer pour le moment, même si certainement, ils ont déjà une idée de cette date.

Nouvelles ressources

Important Si la France et le Royaume-Uni prévoient la fin des véhicules thermiques en 2040, l'Allemagne annonce son interdiction en 2030 et la Norvège en 2025.

Cela implique une électrification de l'économie pour répondre aux besoins de ces voitures hybrides ou électriques.

Selon les études menées par Boston Consulting, les voitures électriques constitueront 90 % du marché automobile en 2040.

Le développement des greentechs ouvre des horizons à l'exploitation d'autres ressources, notamment les métaux.

Selon la banque mondiale, on fera face à l'accroissement des besoins en acier, aluminium, argent, cuivre, plomb, lithium, manganèses, nickel, zinc, indium, molybdène et néodyme pour la construction des batteries et des panneaux photovoltaïques.

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