Toutes les entreprises cherchent aujourd’hui à minimiser le coût de leur flotte automobile en optimisant le TCO (coût total d’usage) de chaque véhicule. En parallèle, l’approche basée sur le coût de la mobilité d’un collaborateur plutôt que le coût de détention d’une voiture se généralise. Conséquence, l’intérêt pour l’autopartage, les stages d’écoconduite ou encore les objets connectés augmente.
Dans un objectif de maîtrise budgétaire tout en gardant une politique attractive pour leurs collaborateurs, les gestionnaires de parc surveillent de près le total des coûts induits par la possession et l’usage d’un véhicule (acquisition ou location, entretien et réparation, assurance obligatoire, pneumatiques et carburant).
L’enjeu est de répondre aux besoins de mobilité des salariés tout en réduisant un des plus gros postes de dépenses de l’entreprise dans un contexte de crise.
Pour motiver et fidéliser les cadres supérieurs, les dirigeants n’hésitent pas, pour leur voiture de fonction, à se tourner vers les gammes « business » ou « premium » des constructeurs. Disposant de meilleures finitions et de plus d’options, offrant confort et plaisir de conduite, elles sont plus coûteuses.
Heureusement, la location longue durée permet de minimiser le TCO de ce type de véhicules. Valorisants, peu polluants et consommant peu de carburant, ils offrent une valeur de revente supérieure à celle de modèles plus classiques.
Pour optimiser les dépenses, les gestionnaires de flottes ne s’arrêtent plus au simple TCO. De plus en plus, ils privilégient l’étude du coût global de mobilité (Total Cost of Mobility ou TCM), qui tient compte de l’utilisation effective des véhicules et des comportements des conducteurs.
La télématique embarquée leur permet de recueillir les données relatives aux déplacements des salariés : fréquence, vitesse moyenne, distance parcourue, quantité de carburant consommée, etc.
L’analyse de ces informations est précieuse pour adapter la flotte sur les critères de la motorisation et du mode de détention (achat ou location longue durée).
Les collaborateurs sont par ailleurs encouragés à adopter un style de conduite plus économique, qui réduit la consommation du véhicule de 7 à 10 % selon l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe).
Les campagnes de sensibilisation ou stages de formation à l’écoconduite se multiplient ainsi dans les entreprises.
D’autres promeuvent l’autopartage ou le système de pool de véhicules en libre-service. Cet usage « à la carte » réduit la taille du parc, limite le budget alloué aux déplacements professionnels hors flotte et contribue à la diminution des émissions de gaz à effet de serre.
