Les français sont-ils plutôt LOA ou LLD ?

location voiture

À défaut de pouvoir acheter un véhicule, de plus en plus de Français se tournent vers les formules de location. Parmi celles-ci figure la LOA.

Les formules de location de voiture ont actuellement le vent en poupe. Beaucoup d’études leur attribuent même la bonne santé du secteur automobile. Ce dernier sert surtout l’intérêt des organismes de crédit, lesquels assistent à une forte recrudescence des crédits à la consommation.

Parmi les formules de location suscitant l’engouement des Français figure la LOA. Elle se révèle surtout avantageuse au regard des mensuels à honorer. Les spécialistes réfutent toutefois cette thèse en remettant en cause les garanties qui y sont associées.

LOA, une formule à succès

La LOA (Location de voiture avec option d’achat) fait de plus en plus d’adeptes. Une étude publiée en mai 2016 a fait état d’une hausse de 63 % des crédits LOA en seulement 12 mois. Philippe Chaillout, directeur des ventes chez Peugeot Finance attribue ce succès au côté « tout-compris » de cette formule.

Financièrement parlant, elle se révèle avantageuse en permettant par exemple de prendre le volant d’une Passat pour 630 euros mensuels. Il suffit d’y ajouter quelques dizaines d’euros de plus pour bénéficier des services d’entretien.

LLD : le bon choix ?

Si la LOA a la vertu d’alléger le budget auto mensuel, la LLD (Location longue durée) se révèle plus avantageuse bien que plus onéreuse en termes de mensualité (1 100 euros pour la Passat). Effectivement, la première formule s’avère de 10 à 50 % plus chère, notamment en référence au fait qu’il faudra changer de véhicule au bout de 36 mois (durée moyenne d’une LOA).

La différence entre les deux formules s’amplifie lorsqu’il s’agit d’un modèle haut de gamme. Les garanties associées à la LOA alourdissent davantage la facture. Parmi elles, on note l’assurance perte financière qui est destinée à compléter l’indemnisation versée en cas de vol ou dégâts sur le véhicule.

À noter que cette garantie prend en compte la valeur du véhicule, selon le concessionnaire. De son côté, Michel Grihangne, fondateur de Revisersavoiture pointe du doigt les forfaits d’entretien proposés qui se révèlent trop coûteux. Il affirme que durant les cinq premières années, deux révisions (avec vidange) sont amplement suffisantes.

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