Ces dernières années, le leasing a le vent en poupe en France. Les particuliers comme les entreprises sont de plus en plus nombreux à être séduits par le système pour disposer d’un véhicule neuf et pouvoir en changer assez souvent. Par ailleurs, les mensualités incluent certaines charges annexes comme l’entretien ou l’assurance.
Parmi les différentes formules de leasing, la location avec option d’achat est la plus prisée pour l’acquisition d’une voiture. Les statistiques mensuelles de l’Association des sociétés financières (ASF) révèlent que sa part sur l’ensemble des transactions conclues sur un an en août dernier a augmenté de 30,5 %. Entre janvier et août 2016, l’augmentation s’élève à 34,5 %.
L’heure est en revanche à la baisse pour les achats d’automobiles neuves financées par un prêt affecté. Depuis le début de l’année, les opérations de ce type sont en baisse de 5,4 %. La régression est encore plus importante sur les douze mois, à -7,1 %.
Si le glissement entre les deux modes de financement est indéniable, elle soulève de nouvelles problématiques, entre autres concernant l’assurance auto.
Un contrat de leasing comprend généralement l’entretien et l’assurance du véhicule. En effet, selon la loi, toute société de location longue durée mettant une voiture en circulation sur l’ensemble du territoire français doit souscrire au minimum une assurance responsabilité civile.
Cette protection obligatoire également désignée par « assurance au tiers » couvre les dommages occasionnés à un conducteur ou à un véhicule tiers.
Rien n’empêche cependant l’automobiliste de contracter une assurance tous risques, quitte à payer encore pour la responsabilité civile. Différentes garanties existent : vol ou incendie du véhicule, indemnisation en cas de dommages matériels et corporels… À chacun de choisir le contrat, dont les modalités s’accordent avec son profil et ses besoins.
Certains loueurs proposent une police d’assurance plus complète intégrant la garantie perte financière. Elle permet, dans l’éventualité du vol ou de la destruction du bien, de couvrir la différence entre sa valeur vénale et sa valeur à neuf. Considérant la durée de paiement des traites relatives à l’acquisition du véhicule, c’est une couverture précieuse.