L’engouement pour la LLD n’est pas près de s’arrêter. Selon les derniers chiffres du SNLVLD, les loueurs longue durée ont enregistré une nette hausse de leur activité au troisième trimestre 2016 avec 12 % de mises à la route en plus, et représentent désormais 72 % des achats de véhicules effectués par les sociétés.
Dans une conjoncture difficile pour l’industrie automobile, marquée par un recul des ventes de voitures particulières neuves, les constructeurs peuvent s’en remettre à la LLD pour se maintenir à flot. En effet, ce type de location, qui représente aujourd’hui 72 % du marché des flottes d’entreprises, affiche une très belle croissance depuis le début d’année.
Ainsi, ce sont près de 117 746 véhicules qui ont été mis en circulation au troisième trimestre 2016, en hausse de +12,7 % comparé à la même période de l’année précédente, et de +14,3 % sur dix mois. Plus précisément, 89 348 véhicules personnels (+14,1 %) ont été immatriculés auxquels s’ajoutent 28 400 véhicules de société et utilitaires (+8,4 %).
Le SNLVLD note par ailleurs une progression de +5,6 % des restitutions de véhicules (VP et VUL) à 99 510 unités, c’est le signe que les entreprises commencent à renouveler leurs flottes. Avec un parc en hausse de 16,8 %, le Fleet management semble également de plus en plus prisé par les professionnels.
En tout, sur le troisième trimestre, le parc LLD totalise 1 634 165 véhicules en circulation, en progression de +7,3 %, dont 1 282 818 en LLD (+5 %) et 351 347 en Fleet management (+16,8 %).
Si 2016 est l’année de tous les records pour la LLD , ce marché devrait encore nettement progresser àl’avenir, étant donné que la demande reste soutenue. En effet, selon une étude menée par l'Observatoire du Véhicule d'Entreprise (OVE) sur les évolutions du marché des flottes d’entreprises, 66 % des sociétés interrogées songeraient sérieusement à passer à la location longue durée d’ici les trois prochaines années.
Aujourd’hui, les entreprises comme les particuliers privilégient davantage l’usage sur la propriété. Pour les entreprises, la voiture est reléguée au simple rang d’outil de travail dont la gestion doit être confiée à un prestataire.