Le bénéfice net de la Société Générale dépasse les attentes

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Avec 1,09 milliard d’euros de bénéfice net, la Société Générale signe un troisième trimestre meilleur que prévu par les analystes.

Numérique et professionnels

En recul de -2,4 % sur un an, le bénéfice net de la Société Générale au troisième trimestre atteint 1,09 milliard d’euros, dépassant largement les prévisions des analystes (consensus FactSet) qui prévoyaient seulement 883 millions, compte tenu du recul des revenus de la banque de détail en France.

Selon le communiqué de la banque, cela représente un bond de +39 % du bénéfice net, à 1,2 milliard d’euros, si on exclut les éléments purement comptables, comme la réévaluation de la dette propre du groupe.

Touchée par l’environnement de taux bas, l’activité de banque de détail en France mise sur sa clientèle professionnelle pour se redynamiser et va lui consacrer une centaine d’espaces qui seront prochainement ouverts. Et son virage vers le numérique commence à porter ses fruits puisqu’un an après avoir été annoncé, la banque affiche une forte progression des connexions mobiles de ses clients.

De son côté, la banque de détail à l’international et les services financiers voient leur bénéfice progresser de 30,6 %, grâce aux bons résultats de la LLD de véhicules professionnels, de l’assurance et des services financiers aux entreprises.

La BFI en pôle position

Mais c’est la branche banque de financement et d’investissement qui a réalisé la meilleure performance du groupe au logo rouge et noir. Ses revenus ont progressé de +13,7 % à 2,3 milliards d’euros, tirés par les activités de marché, notamment la branche action, les matières premières et les marchés émergents.

Globalement, le coût du risque a poursuivi sa baisse à -21 %, soient 409 millions d’euros de provisions passés pour risques d’impayés sur les crédits aux clients. Quant au plan d’économies lancé en 2012, la Société Générale compte toujours économiser 2 milliards d’euros en 2017, date de son achèvement.

Enfin, concernant sa solvabilité, la banque française affichait fin septembre un ratio de 11,4 % de fonds propres « durs » (rapport entre les bénéfices mis en réserve + apports des actionnaires sur crédits consentis), dépassant les exigences réglementaires.

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